Écho d'Acadie Novembre 2015 | Page 11

Écho d'Acadie/Nov. 2015 11

Le logo des Niaiseries acadiennes (Gracieuseté)

Le créateur avoue

que sa page « n'était pas conçue pour le grand public ». Pourtant, le succès ne s'est pas fait attendre.

500 personnes avaient déjà aimé la page en une heure. Et le succès des Niaiseries acadiennes se poursuit, alors qu'on comptait plus de 13 500 abonnés sur Facebook à son premier anniversaire, et 19 600 en date du

23 octobre 2015. Leur image la plus populaire a été vue par plus de

50 000 personnes et partagée plus de 2000 fois.

Toute une équipe participe désormais à la création des « niaiseries » mais Maxime, qui est aujourd'hui enseignant de géographie, avoue que leur succès est toujours une « fierté ». Avoir une équipe donne rarement lieu au « syndrome de la page blanche » tant redouté des créateurs. Pour ce qui est du processus de création, « il s’agit maintenant d’une routine quotidienne. Toutefois, au début, [le créateur] observait beaucoup son entourage afin de constater les petits travers afin d’en faire des blagues ». Quant aux critiques, inévitables pour un artiste, il cite le célèbre adage « on apprend de ses erreurs » et soutient que « l'équipe sait ce qui choque plus les gens et tente le moins possible de s’aventurer dans ces terrains de ''critiques''. »

L'humour des Niaiseries acadiennes est varié. Sa tournure est avant tout locale à la Péninsule acadienne mais de nombreuses blagues peuvent tout aussi bien fait rire tout le monde, par exemple celles sur le climat ou sur les élections.

Il y a surtout des montages photos, ou des photos commentées ou encore modifiées.

Le créateur du site avoue d'ailleurs

que la blague dont il est le plus fier est celle figurant en bas de cette page, montrant le fait que, lorsque la police et les pompiers passent sur une route, « toute la Péninsule suit ».

Une section nouvelles, écrite par des « journalistes » fait lever les sourcils jusqu'à ce qu'on lise les nouvelles inventées, sarcastiques ou ironiques, comme le font par exemple le Journal de Mourréal en français ou The Onion en anglais. Certaines nouvelles sont tellement convaincantes au premier coup d'oeil qu'il peut arriver de penser que l'événement est vrai. Parfois encore, la parodie est tellement bonne qu'on ne veut pas croire que c'est un vrai événement. Le premier avril 2014, une automobile a percuté une pizzéria de Lamèque, heureusement sans faire de blessés. L'article de L'Acadie nouvelle du lendemain avait dût préciser que « malgré les apparences, il ne s'agit pas d'un poisson d'avril ni d'une photo

truquée ».

Le site des Niaiseries

acadiennes donne aussi de

véritables informations sur

le Nouveau-Brunswick,

(Gracieuseté)

Dans l'Univers des

Niaiseries ACadiennes

Une grande aventure acadienne commençait sur la toile il y a un peu plus de 2 ans, le 8 août 2013. Maxime Doucet, un étudiant en enseignement originaire du Goulet, près de Shippagan, avait l'idée de créer la page Facebook d'humour Les Niaiseries acadiennes.

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