Écho d'Acadie Décembre 2015 | Page 24

Après son troisième album, Repaver l'âme, sorti le 25 novembre 2014, et de nombreux prix, Joey Robin Haché nous offre son point de vue sur son oeuvre et donne un aperçu de son prochain album. Par Patrick de Grasse.

24 Écho d'Acadie/Décembre 2015

Entrevue:

joey robin haché

Photo: Annie France Noël (gracieuseté)

L'artiste, né un 26 août 1986 à Nigadoo, a baigné dans la musique dès son enfance. Ses parents avaient un penchant artistique et c'est son père qui lui a appris la guitare.

Étudiant tout d'abord l'infographie à Bathurst, il fait son « exode du Nord » à l'âge de 20 ans et obtient, au bout de quatre ans, un baccalauréat en Arts visuels à l'Université de Moncton. En «  écoutant son coeur et en étant persévérant », il a « pratiquement fait son plan B avant son plan A ».

Tu as été caricaturiste au journal étudiant Le Front. En quoi ta carrière dans les arts visuels inspire ta carrière musicale?

L'université a été une grande source d'inspiration. On peut chercher un champ lexical précis dans les arts visuels. On peut dire que j'écris comme je peint.

Comment t'y prends-tu pour écrire une chanson?

J'écris suite à des boulever-sements dans ma vie. Je me force à écrire à cause de cet impact. Je veux dire, ça me donne une bonne raison d'écrire. Je me bloque si je me force, c'est moins réel. En général, j'écris seulement 5, 10 minutes après un bouleversement. Le premier éclat doit être jeté sur une feuille. Je perds le feu sinon.