Écho d'Acadie Décembre 2015 | Page 23

Guillaume Lavoie, premier batteur des Hôtesses d'Hilaire, ici en 2007. Photo: Gracieuseté.

Comment le groupe s'est-il formé?

C’est Michel Vienneau, le bassiste, qui est responsable de la formation du groupe. Il connaissait Serge, qui avait une carrière solo mais qui souhaitait former un groupe. Michel, moi et Mico, le guitariste, jouions de la musique ensemble depuis quelques années. Michel nous a proposé de nous joindre à Serge et nous avons accepté.

Lorsque je suis déménagé à Montréal, le groupe a fait appel à Maxence pour me remplacer comme batteur. Léandre s’est aussi joint au groupe comme claviériste.

D'où vient le nom du groupe?

Au début, le groupe portait le nom très poétique de Serge et ses orifices, mais on a fini par changer le nom pour Les hôtesses d’Hilaire, en l’honneur d’Hilaire, le père de Serge.

Le groupe se décrit comme un total ovni musical. D'où vient ce style?

À ce que je sache, tous les membres du groupe participent activement à la création des chansons. On peut donc dire que le style du groupe est un mélange des influences musicales

des cinq membres, en plus de porter la patte de Pascal Lejeune et Pierre-Guy Blanchard, qui travaillent à la réalisation des albums. Les critiques ont tendance à dire que leur style s’approche à celui des groupes des années 70, mais je trouve cette comparaison simpliste. C’est sûr que les gars sont ont des influences des années 70 comme Frank Zappa, The Doors et Pink Floyd, mais ils sont aussi influencés par des artistes actuels, dont plusieurs artistes francophones. Malgré toutes ces influences, ils ont vraiment développé leur propre style avec les années.

Qu'est-ce qui est le plus important pour le groupe: une idéologie en particulier, ou le fait de penser librement?

Je ne pense pas que les hôtesses se donnent comme mission d’être engagés, mais s’ils ont un message à passer, ils profitent de leur tribune pour le faire. Ce sont des gars informés et sensibles à ce qu’il se passe dans le pays et dans le monde, particulièrement en matière de culture et d’environnement.

Une affirmation plutôt qu'une question: nous avons tous besoin des Hôtesses d'Hilaire. Peux-tu expliquer?

Nous avons besoin des hôtesses parce que nous avons besoin de rock. Ces gars là sont des machines, ils ne disent jamais non à un party, et ils vont donner un super show le lendemain.

Le groupe poursuit sa tournée de promotion. En décembre, ils passent dans plusieurs villes du Québec. Ils seront à Edmundston le 20 décembre.

Site officiel: http://www.leshotessesdhilaire.com/

Sur Bandcamp: https:/leshotessesdhilaire.bandcamp.com/

Guillaume est désormais traducteur et père de famille.

Écho d'Acadie/Décembre 2015 23

Entrevue avec Guillaume Lavoie, membre des premières heures des Hôtesses d'Hilaire

Par Patrick de Grasse