voyage en terre haïtienne | Page 9

En date du 9 février 2010, Marie-Laurence Jocelyn Lassegue, ministre des communications, confirme un bilan de plus de 300 000 morts, 300 000 blessés et 1,2 million de sans-abris.

Les structures et l’organisation de l’État haïtien ont souffert de la catastrophe, au bout de trois jours, l’état d’urgence a été déclaré sur l’ensemble du pays pour un mois. De très nombreux bâtiments ont également été détruits, dont le palais national et la cathédrale Notre-Dame de Port-au-Prince.

La voie du redressement et du développement à long terme n’est pas sans difficulté. Beaucoup d'Haïtiens continuent à faire face à de multiples défis liés au déplacement, à l’insécurité alimentaire, et au manque d’accès à l’eau et à l’assainissement. Haïti continue d’avoir besoin de l’aide internationale.

On estime que 3,6 millions de personnes souffrent d'insécurité alimentaire, ce qui représente un tiers de la population d'Haïti. Parmi eux, 1,5 million souffrent d'insécurité alimentaire sévère et ne savent pas comment se procurer leur prochain repas, selon une étude conduite par le PAM et la Coordination Nationale pour la Sécurité Alimentaire.

e séisme de 2010

et ses conséquences

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Dossier

Campement de tentes de fortune sur une place de Port-au-Prince. Source : Flickr

Le séisme de 2010 à Haïti est un tremblement de terre d’une magnitude de 7,0 à 7,34 survenu le 12 janvier 2010 à 16 heures 53 minutes et 10 secondes, heure locale. Son épicentre est situé approximativement à 25 km de Port-au-Prince, la capitale.

Un second tremblement de terre d’une magnitude de 6,1 est survenu le 20 janvier 2010 à 6 heures 3 minutes, heure locale. Son foyer est situé approximativement à 59 km à l’ouest de Port-au-Prince, et à moins de 10 kilomètres sous la surface.

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