Quels sont vos auteurs préférés, et influencent-ils vos écrits ?
Tout texte est une conversation avec d’autres textes, on n’est pas toujours conscient de ce qui nous influence. J’aime les romans de Steinbeck comme Les Raisins de la colère ou Des Souris et des Hommes, ou encore l’Automne du Patriarche de Gabriel Garcia Marquez. Mais je suis surtout passionné de poésie et de toute l’œuvre de Paul Eluard en particulier.
En combien de temps avez-vous écrit La Belle Amour Humaine ?
Je ne mets jamais plus de 3 mois à écrire un roman. Mais le temps de préparation est très long. Un écrivain, c’est quelqu’un qui vole des éléments au réel. Quand je commence à écrire, le livre est déjà dans ma tête. A ce moment, j’écris le titre dans un gros cahier et je me mets à rédiger.
Quelle est pour vous l’importance du peintre aveugle dans le roman ?
C’est un personnage fondamental car il peint la beauté du monde. C’est pour cela qu’il détourne son regard du réel : il ne voit pas ce qui est de l’ordre de la négation de l’autre. C’est aussi un oracle, qui annonce un avenir meilleur. Paul Eluard a dit : « si nous le voulions, il n’y aurait que des merveilles ».
Quel est le rôle de Thomas ?
Thomas est dans le présent. Il informe Anaïse sur la réalité, Il faut savoir comment sont les choses afin de vouloir les changer. Il faut donc rencontrer Thomas avant le peintre aveugle.
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"en aparté"
P
Lyonel
Trouillot
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Subsistances a accepté de répondre à quelques questions.
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