Tribute 2014 f | Page 5

STEVE IRWIN Steve Irwin a eu une carriére de 36 années comme ingénieur militaire au terme de laquelle il a pris sa retraite avec le grade de brigadiergénéral. C’est en raison de sa collaboration avec CDC au cours de cette période que Steve savait ce que la Société était en mesure d’accomplir lorsque la mission en Afghanistan est passée de Kaboul à Kandahar en 2006. « Notre objectif était d’installer un bureau de CDC à Kandahar où l’éventail complet des services serait offert de la même façon qu’au Canada », explique l’ancien vice-président, Opérations de CDC maintenant à la retraite, qui a effectué de nombreuses visites en Afghanistan, d’abord comme militaire et, par la suite, à titre de cadre pour le compte de CDC. Selon lui, le travail de CDC en Afghanistan aura laissé une marque profonde. « Il y a eu un rapprochement important entre CDC et le MDN. Le personnel des opérations du MDN reconnaît les capacités de CDC. Nous faisons maintenant partie de leur doctrine et de la façon dont ils s’organisent pour arriver à respecter les exigences opérationnelles, ce qui a été très favorable à la relation. » Steve affirme que CDC doit épauler ses clients-partenaires là où ils interviennent, dans la mesure où la menace n’y fait pas obstacle. « Heureusement, l’équipe travaille vraiment dans cet esprit. La culture de CDC est très collégiale et axée sur les opérations, le soutien et la collaboration. » MARCY BURTON Au début de son déploiement de six mois comme gestionnaire de site au Camp Nathan-Smith à Kandahar, en novembre 2007, Marcy Burton s’intéressait déjà au développement international. Sur place, elle a perçu que la pertinence de son travail dépassait ses attentes. « Là-bas, toutes nos actions ont une incidence sur une personne quelque part en Afghanistan », explique Marcy, la chef régionale de secteur de services, Services de construction. La collaboration avec l’équipe de reconstruction provinciale consistait à participer à des projets de construction de logements, de bureaux et d’installations d’approvisionnement dans les camps, de centres communautaires, de postes de rassemblement et de puits dans les collectivités afghanes. « Notre travail ne cessait pas à 17 h. Si une tâche devait être accomplie, on continuait toute la nuit, et cela ne nous dérangeait pas », évoque-t-elle. « Tout le monde faisait partie d’une équipe. J’étais à la fois agréablement surprise et impressionnée de constater une telle approche intégrée de prestation de services… Il importait peu que nous étions des civils; nous faisions simplement partie d’une équipe. Que les Forces armées canadiennes nous veulent à leurs côtés pour les aider est un énorme compliment. À mon avis, notre présence dans le théâtre des opérations a permis de renforcer notre relation. » 5 JOURNÉE NATIONALE DE COMMÉMORATION — LE 9 MAI 2014