TPE: Guerres et Maladies Fevrier 2013 | Page 4

En couverture / Les maladies psychologiques

L'enfer du retour : Le syndrome de Stress Post- Traumatique.

Un soldat peut- il traverser la guerre sans que cela ne produise chez lui des

troubles psychologiques ? C’est la question que nous allons nous poser maintenant.

La guerre inflige de terribles blessures, physiques et mentales.

Les médecins cherchent à diminuer les souffrances, à contrôler les maladies et à rééduquer les blessés. C'est ce dernier aspect qui va nous intéresser.

Au cours des 150 dernières années, les relations entre la guerre et la médecine n’ont cessé d’évoluer.

Après plusieurs mois passés sur des zones de conflits, les militaires sont parfois hantés par des cauchemars avec des difficultés pour travailler ou se réinsérer et pour certains, cela peut aller jusqu’à à un syndrome de stress post-traumatique.

Cette forme de trouble anxieux fait suite à un événement particulièrement traumatisant : attentats, bombardements, accidents graves, catastrophes ou encore violences physiques.

Au début du mois de décembre 2012, le service de santé des armées a organisé son 1er séminaire sur ce sujet.

Quels sont les principaux symptômes et comment sont-ils causés ? Comment aider ces soldats à surmonter ce traumatisme ? Quels sont les traitements et les thérapies ? Quels sont les moyens de prévention mis en place par l’armée ?

Des séquelles traumatiques, moins mesurables que les effets physiques des

blessures, peuvent persister des années (notamment le trouble de stress post-traumatique (TSPT)) et parfois sur plusieurs générations.

C'est par exemple le cas après les vols et spoliations, les viols et avortements de femmes, l'enrôlement d'enfants ou de jeunes combattants, le veuvage, les séquelles psycho-sanitaires d'opérations chirurgicales effectuées dans de mauvaises conditions, les déplacements forcés de soldats et d'esclaves (déportés civils ou militaires, prisonniers de guerre). Le retour des soldats traumatisés ou des couples séparés et changés par la guerre peut aussi être difficile.

L'impossibilité de deuil en l'absence de corps, d'injustices flagrantes (fusillés pour l'exemple) ou le transfert de restes humains peuvent également être très traumatisants pour les proches.

La démobilisation par la honte, la perte de confiance en soi ou en la société.

La folie ou certaines formes de déni peuvent être des freins à la réintégration dans une vie normale, conséquences d'opérations psychiquement insupportables (torture, expérimentations médicales de guerre, etc).

Le fait de réaliser la violence dont on est capable et le stress que les supérieurs mettent sur les soldats lors des opérations ont peur conséquence un traumatisme fort de nombreux soldats.

Certaines formes d'avancement ou de détournement scientifique et technologique (ex : armes chimiques, bactériologiques, nucléaire…), peuvent aussi être la cause de ces maladies psychologiques.

guerre). Le retour des soldats traumatisés ou des couples séparés et changés par la guerre peuvent aussi être difficile.

L'impossibilité de deuil en l'absence de corps, d'injustices flagrantes (fusillés pour l'exemple) ou le transfert de restes humains peuvent également être très traumatisants pour les proches.

La démobilisation par la honte, la perte de confiance en soi ou en la société sont d'autres exemples.

La folie ou certaines formes de déni, conséquences d'opérations psychiquement insupportables (torture, expérimentations médicales de guerre, etc), peuvent être des freins à la réintégration dans une vie normale.

Le fait de réaliser la violence dont on est capable et le stress que les supérieurs mettent sur les soldats lors des opérations ont pour conséquence un traumatisme fort pour de nombreux soldats.

Certaines formes d'avancement ou de détournement scientifique et technologique (ex : armes chimiques, nucléaire…), peuvent aussi être la cause de ces maladies psychologiques.

Le temoignage unique de Nina Chapelle, femme de combattant affrontant chaque jour l'inconnu du syndrome de son mari.

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