TPE: Guerres et Maladies Fevrier 2013 | Page 16

les soldats étrangers à cette régions sont plus facilement touchés. Comme il n’y a pas eu de véritables épidémies de fièvre jaune durant une guerre, il est dur d’identifier dans quelles guerres cette maladie était présente. Cependant, comme il s’agit d’une maladie plus courante, on peut en déduire qu’elle a présente dans de nombreuses guerres.

La variole

La variole est causée par une infection par un virus de la famille des Poxviridae, du genre Orthopoxvirus. Aujourd’hui totalement éradiquée, la variole se transmettait très facilement d’un sujet infecté en phase d’éruption vers un sujet sain. La variole pouvait être hémorragique et être très souvent mortelle dans ce cas. Dans les autres cas, on dénombrait tout de même 20 % de décès. En cas de guérison, les nombreuses pustules laissaient des cicatrices visibles à vie.

La plus grande importance de la variole dans la guerre est qu’elle a souvent été utilisée comme arme bactériologique. Aujourd’hui encore, certains gouvernements ont peur d’être attaqués avec l’un des échantillons restants de la maladie.

En 1518, en Amérique latine, le conquistador espagnol Fernand Cortez expose les Aztèques à la variole, qui dévasta rapidement la population autochtone et prépare le terrain de la victoire complète de Cortez en 1521. Dans les années 1530, une épidémie de variole semblable, provoquée par l’arrivée des Espagnols, se propage au sein de la civilisation inca.

En 1767, en Amérique du Nord, pendant la guerre contre les Français et les Indiens, un général anglais, Sir Jeffrey Amherst, donne des couvertures infectées par la variole aux Indiens qui aident les Français à défendre le Fort Carillon. Ceci provoqua une épidémie qui a décimé les Indiens et a permis à Amherst de capturer le fort.

En 1947, l'Union soviétique a créé une fabrique d'armes de la variole dans la ville de Zagorsk, à 75 km au nord-est de Moscou. Une épidémie de variole bactériologiques éventuellement s'est produite au cours des essais en usine dans les années 1970.

Cependant, il y a aussi eu des cas de varioles pendant des guerres sans qu’il s’agisse d’une épidémie volontaire. Par exemple, lorsqu’elle déclare la guerre à la Prusse len 1870, la France est en proie à une épidémie de variole particulièrement virulente, avec un taux de mortalité est très élevé. Les vaccins de mauvaise qualité n’ont immunisé qu’une partie de l’armée, si bien que la mobilisation et la concentration de centaines de milliers d’hommes emballent l’épidémie. La France en perd plus que la confédération allemande au combat. La déportation des armées françaises dans des camps de prisonniers en Allemagne ou leur refuge en Belgique, en Suisse et en Italie contaminent les populations locales et, de là, le monde entier.

épidémie volontaire. Par exemple, lorsqu’elle déclare la guerre à la Prusse len 1870, la France est en proie à une épidémie de variole particulièrement virulente, avec un taux de mortalité est très élevé. Les vaccins de mauvaise qualité n’ont immunisé qu’une partie de l’armée, si bien que la mobilisation et la concentration de centaines de milliers d’hommes emballent l’épidémie. La France en perd plus que la confédération allemande au combat. La déportation des armées françaises dans des camps de prisonniers en Allemagne ou leur refuge en Belgique, en Suisse et en Italie contaminent les populations locales et, de là, le monde entier.

épidémie volontaire. Par exemple, lorsqu’elle déclare la guerre à la Prusse len 1870, la France est en proie à une épidémie de variole particulièrement virulente, avec un taux de mortalité est très élevé. Les vaccins de mauvaise qualité n’ont immunisé qu’une partie de l’armée, si bien que la mobilisation et la concentration de centaines de milliers d’hommes emballent l’épidémie. La France en perd plus que la confédération allemande au

épidémie volontaire. Par exemple, lorsqu’elle déclare la guerre à la Prusse len 1870, la France est en proie à une épidémie de variole particulièrement virulente, avec un taux de mortalité très élevé. Les vaccins de mauvaise qualité n’ont immunisé qu’une partie de l’armée, si bien que la mobilisation et la concentration de centaines de milliers d’hommes emballent l’épidémie. La France en perd plus que la confédération allemande au combat. La déportation des armées françaises dans des camps de prisonniers en Allemagne ou leur refuge en Belgique, en Suisse et en Italie contaminent les populations locales et, de là, le monde entier.

La fièvre typhoïde

La fièvre typhoïde est transmise par le bacille Salmonella typhi que l'on trouve dans l'eau ou des aliment contaminés. Elle se caractérise par un début brutal de fièvre persistante, de fortes céphalées, des nausées et un grave manque d'appétit. Elle est souvent accompagnée d'une toux rauque et de constipation ou de diarrhée. L'homme peut transmettre la maladie tant qu'il reste porteur du bacille; la plupart des sujets sont infectieux avant la convalescence et pendant la première semaine de convalescence. Dix pour-cent environ des malades non traités excrètent des bactéries pendant deux à trois mois; deux à 5% deviennent des porteurs permanents.

Quelques guerres où la fièvre typhoïde était présente :

Guerre du Péloponnèse (431-404 avant J.C)

Guerre anglaise contre l'Afrique du Sud (fin du 19ème siècle)

Première Guerre Mondiale (1914-1918)

Guerre civile en Côte d’Ivoire

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