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VOS STARS
ENTRETIEN _ Emmanuelle VIGNE
Ary ABITTAN en pleine success story !
Depuis le film « Qu ’ est-ce qu ’ on a fait au Bon Dieu ? », Ary Abittan enchaîne les rôles au cinéma avec quatre sorties de films l ’ an dernier . Le comédien a néanmoins démarré sur les planches comme humoriste avec pour tout premiers spectateurs , ses parents , sa sœur , ses 33 tantes , 37 oncles et 23 cousines . Et justement , il présente toute sa famille dans son nouveau one-man-show « My Story » qui affiche déjà complet un peu partout . Son enfance , son mariage , son divorce , son célibat , ou encore ses enfants , tout y passe … et Ary s ’ en délecte . « My Story , c ’ est comme une séance de psy sauf que c ’ est vous qui payez ! ». Et la thérapie par le rire opère aussi sur les spectateurs !
ToutMa : A quel point dévoilez-vous votre « story » dans ce spectacle ?
Ary Abittan : Tout est un peu en-dessous de la réalité ! C ’ est vraiment moi dans ce spectacle , après , mon grand-père me disait toujours « quand t ’ as une histoire , raconte-là mais arrange-là un petit peu » et c ’ est ce que j ’ ai fait . Je n ’ ai fait que vivre ma vie et la raconter . Ce spectacle , je l ’ ai écrit en 42 ans et 8 mois , c ’ est ce qui est génial : là , je ne me cache pas derrière des personnages , je parle directement aux gens . Pour moi , le bonheur est absolu .
TM : Comment vos parents ont-ils réagi en voyant le spectacle ?
AA : Mes parents , mes tantes , toute ma famille est venue voir le spectacle et ils se sont bien amusés . Ils peuvent se vexer mais c ’ est souvent quand je ne parle pas d ’ eux ! C ’ est vrai que l ’ angle est très personnel et en même temps plus c ’ est personnel , plus c ’ est universel . Je suis très étonné et je m ’ en réjouis car la plupart des gens viennent en me disant « on a l ’ impression que vous parlez de nous ». En tout cas , mes parents m ’ ont toujours soutenu , ils sont venus me voir depuis mes débuts dans les cabarets et mon père a toujours voulu payer sa place , s ’ installant au premier rang en disant « T ’ as vu qui est là ? C ’ est papa » ! J ’ ai grandi avec ça et je suis heureux aujourd ’ hui de leur rendre hommage dans mon spectacle .
TM : D ’ ailleurs à quel moment de votre vie vous êtes-vous dit : « c ’ est ce métier que je veux faire » ?
AA : On fait toujours un métier pour quelqu ’ un … Moi , au départ , c ’ était pour faire rire ma mère . J ’ entendais toujours « T ’ es un comique , t ’ as une puissance comique … » mais je ne savais pas que c ’ était un métier . C ’ est en voyant Elie Kakou parler de sa mère et de sa tante que je me suis dit « On a le droit de faire ça à la télé ?! Mais c ’ est ça que j ’ ai envie de faire » ! Et j ’ ai écumé tous les lieux de Paris , je jouais partout , j ’ adorais !
TM : Chaque soir vous choisissez un « Bernard » dans l ’ assistance que vous taclez gentiment … Est-ce que c ’ est important pour le rythme et l ’ interactivité du jeu ?
AA : C ’ est important pour moi ! Cela partait d ’ une improvisation mais j ’ aime profondément ça . J ’ aime improviser , chanter … c ’ est ce que j ’ ai fait ce soir-là pour Bernard . Il m ’ arrive souvent d ’ en prendre un ou deux mais je reste toujours bienveillant . J ’ adore recevoir de la part des spectateurs des réponses improvisées , inattendues , parfois ubuesques et , même si je peux être déstabilisé , ça reste un spectacle comique donc cela amusera le public . Mon seul objectif est de distraire .
TM : Alors que votre carrière d ’ acteur a décollé , pourquoi vouloir continuer la scène ?
AA : La question ne se pose même pas pour moi . J ’ aime aller à la rencontre du public , j ’ aime la scène ! La journée c ’ est fait pour aller au cinéma , le soir , pour aller au théâtre . C ’ est très complémentaire .
TM : Vous aimez particulièrement les personnages déjantés , la folie , la jalousie et les envies de pulsion … Ces traits de caractère vous inspirent ?
AA : J ’ avais cette envie mais c ’ est très compliqué d ’ expliquer une œuvre . Une envie , une inspiration , pourquoi ces choix … Je n ’ arriverai jamais à expliquer mes choix . La jalousie , c ’ est un thème important et un sentiment pas terrible . C ’ est grâce aux sketchs que je m ’ en suis sorti !
TM : Connaissez-vous Marseille ?
AA : Oui , je suis venu plusieurs fois . J ’ adore Marseille ! J ’ adore marcher dans la ville , vers le Vieux-Port , la Corniche , tout me plaît .
Ary Abittan , My Story le 4 mai à 20h30
LE SILO 24 quai de Lazaret , Marseille 2 ème 04 91 90 00 00 _ www . silo-marseille . fr
Avril / Mai 2017 _ TM n ° 44 8
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VOS STARS
ENTRETIEN _Emmanuelle VIGNE
Ary ABITTAN
en pleine success story !
Depuis le film « Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? », Ary Abittan enchaîne
les rôles au cinéma avec quatre sorties de films l’an dernier. Le comédien a
néanmoins démarré sur les planches comme humoriste avec pour tout pre-
miers spectateurs, ses parents, sa sœur, ses 33 tantes, 37 oncles et 23
cousines. Et justement, il présente toute sa famille dans son nouveau
one-man-show « My Story » qui affiche déjà complet un peu partout.
Son enfance, son mariage, son divorce, son célibat, ou encore
ses enfants, tout y passe… et Ary s’en délecte. « My Story, c’est
comme une séance de psy sauf que c’est vous qui payez ! ». Et
la thérapie par le rire opère aussi sur les spectateurs !
ToutMa : A quel point dévoilez-vous votre « story » dans ce
spectacle ?
Ary Abittan : Tout est un peu en-dessous de la réalité ! C’est
vraiment moi dans ce spectacle, après, mon grand-père me disait
toujours « quand t’as une histoire, raconte-là mais arrange-là un petit
peu » et c’est ce que j’ai fait. Je n’ai fait que vivre ma vie et la
raconter. Ce spectacle, je l’ai écrit en 42 ans et 8 mois, c’est ce qui
est génial : là, je ne me cache pas derrière des personnages, je parle
directement aux gens. Pour moi, le bonheur est absolu.
TM : Comment vos parents ont-ils réagi en
voyant le spectacle ?
AA : Mes parents, mes tantes, toute ma famille est
venue voir le spectacle et ils se sont bien amusés.
Ils peuvent se vexer mais c’est souvent quand je
ne parle pas d’eux ! C’est vrai que l’angle est
très personnel et en même temps plus c’est
personnel, plus c’est universel. Je suis très
étonné et je m’en réjouis car la plupart des
gens viennent en me disant « on a l’impression
que vous parlez de nous ». En tout cas, mes
parents m’ont toujours soutenu, ils sont venus
me voir depuis mes débuts dans les cabarets et
mon père a toujours voulu payer sa place, s’installant au
premier rang en disant « T’as vu qui est là ? C’est papa » ! J’ai
grandi avec ça et je suis heureux aujourd’hui de leur rendre
hommage dans mon spectacle.
TM : D’ailleurs à quel moment de votre vie vous êtes-vous dit :
« c’est ce métier que je veux faire » ?
AA : On fait toujours un métier pour quelqu’un… Moi, au départ,
c’était pour faire rire ma mère. J’entendais toujours « T’es un
comique, t’as une puissance comique… » mais je ne savais pas que
c’était un métier. C’est en voyant Elie Kakou parler de sa
mère et de sa tante que je me suis dit « On a le droit de faire ça à
la télé ?! Mais c’est ça que j’ai envie de faire » ! Et j’ai écumé tous
les lieux de Paris, je jouais partout, j’adorais !
Avril / Mai 2017 _TM n°44
TM : Chaque soir vous choisissez un « Bernard » dans l’assistance
que vous taclez gentiment… Est-ce que c’est important pour le
rythme et l’interactivité du jeu ?
AA : C’est important pour moi ! Cela partait d’une improvisation
mais j’aime profondément ça. J’aime improviser, chanter… c’est
ce que j’ai fait ce soir-là pour Bernard. Il m’arrive souvent d’en
prendre un ou deux mais je reste toujours bienveillant. J’adore
recevoir de la part des spectateurs des réponses improvisées,
inattendues, parfois ubuesques et, même si je peux être déstabilisé,
ça reste un spectacle comique donc cela amusera le public. Mon
seul objectif est de distraire.
TM : Alors que votre carrière d’acteur a
décollé, pourquoi vouloir continuer la
scène ?
AA : La question ne se pose même pas pour
moi. J’aime aller à la rencontre du public, j’aime
la scène ! La journée c’est fait pour aller au cinéma, le soir,
pour aller au théâtre. C’est très complémentaire.
TM : Vous aimez particulièrement les personnages
déjantés, la folie, la jalousie et les envies de pulsion…
Ces traits de �\�X�0��H��\�[��\�[�0�PH���&X]�Z\��]H[��YHXZ\���&Y\������\\]p�B�8�&Y^\]Y\�[�H1d�]��K�[�H[��YK[�H[��\�][ۋ��\�][�H�\���^8�)��H��&X\��]�\�ZH�[XZ\�0��^\]Y\�Y\���^�H�[�\�YK��&Y\�[�0�YB�[\ܝ[�][��[�[Y[�\�\��X�K���&Y\��ܰ��H]^��]��]YH�Hx�&Y[��Z\��ܝp�B�\�HX�][�^H�ܞB�H
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