Théâtre au Lec | Page 5

Protohérissé

Cette pièce a une structure originale. Les différents personnages principaux n’ont aucun lien apparent (à première vue), ils n’ont pas de dialogue les uns avec les autres. Néanmoins il semble y avoir une lien plus grand que juste la parole. Le protohérissé ne veut pas disparaître sans laisser une trace de son passage ( un enfant), l’homme lui, part pour s’éloigner de tout ce qui pourrait laisser une trace telle que la technologie.

Il semble lié aux citations de Ted Kaczynski, il prend conscience des dangers de la technologie.

L’histoire montre que même si l’homme est capable de créer un nouvel être vivant, il est incapable de conserver ce qui existe déjà, une espèce entière disparaît mais personne ne s’en soucie.

Un enfant croit en son père, malgré son départ. Une femme se remet en question après le départ de son mari. Un animal suit un but que lui même ne connaît pas vraiment. Des scientifiques continuent quand même de créer des inventions totalement folles et inutiles seulement pour donner l’’espoir du renouveau.

Chaque action a plus ou moins d’impact sur ses proches. De chaque personnage on peut tirer un message par exemple de l’enfant, on doit garder espoir, de la mère, la remise en question est inévitable néanmoins il ne faut pas lui laisser trop de place, du père le savoir ne fait pas tout, de l’échidné, avoir un but est important, ne pas renoncer…

La mise en scène de cette pièce peut être difficile car la pièce est originale. La présence de citations, l’introduction de lettres, l’absence de nom avant les scènes de certains personnages, aucun dialogue direct les uns avec les autres compliquent la mise en scène.

On pourrait pour l’échidné, afficher les lettres avec un projecteur, pour symboliser la technologie, et les lire à haute voix. Pour l’enfant, le représenter dans sa chambre devant une photo de lui et de son père, la mère devant la fenêtre regardant l’horizon, les scientifiques dans une salle blanche.

Un drap à l’arrière sur lequel on projette des images, un plateau, avec les différentes pièces, qui tournent, ou autre pour les décors.

La part scientifique de la pièce m’a beaucoup plu, le contraste science/sentiment est important et donne un coté réel et quotidien de la pièce. Le fait que l’animal ait conscience qu’il soit le dernier de son espèce m’a étonné.

Eléonore et Nina

5

De Gergana Dimitrova et Zdrava Kamenova