The Doppler Quarterly (FRANÇAIS) Été 2017 | Page 64
Optimisateurs
5PL
Prestataires
de services
Logistique
en sous-traitance
Expéditeurs employant les
transporteurs
« Consignataires » - vente au
détail ou fabrication
4PL
3PL
2PL
IPL
Figure 1|: Comparaison entre les acteurs du réseau logistique
Les entreprises du premier niveau de sous-traitance logistique (ou 1PL pour 1st
party logistics), les « consignataires », sont ceux qui fabriquent ou achètent les
marchandises. Ce que les 1PL recherchent avant tout, c’est que ces marchandises et
matériaux se trouvent au bon endroit au bon moment. Si cet objectif n’est pas rem-
pli, cela peut entraîner des rayons vides ou des lignes de production au chômage
technique. Parmi les 1PL, on trouve les enseignes de détail, comme Carrefour ou E.
Leclerc, ainsi que les fabricants comme Intel.
Les entreprises du deuxième niveau (2PL), les « expéditeurs », sont ceux qui détien-
nent les moyens de transport (navires, trains, avions, camions, porte-conteneurs).
Les 2PL sont également très attachés à la livraison en temps et en heure, mais ils
font face au défi supplémentaire de la gestion d’un pool complexe d’actifs en mou-
vement constant, où l’utilisation des ressources a un impact direct sur le chiffre
d’affaires. Dans le cas des dix plus grosses compagnies de transport du monde, les
actifs (navires, conteneurs) se comptent en millions. Parmi les 2PL se trouvent
FedEx, UPS, Maersk ou encore Union Pacifi c.
Les entreprises du troisième niveau (3PL), sont des entreprises qui commandent ou
sous-traitent des services logistiques. Dans certains cas, ils possèdent et utilisent
des fl ottes de camions, des entrepôts et des centres de distribution. Parmi les 3PL
se trouvent DHL, Kuene + Nagel et C.H. Robinson.
Les entreprises de quatrième niveau (4PL) et cinquième niveau (5PL) sont arrivées
assez récemment sur le marché, et elles comprennent tous les prestataires de ser-
vices qui fournissent une assistance à divers secteurs d’activité (technologie,
recherche, etc.) ainsi que celles qui cherchent à créer des marchés bilatéraux en
logistique. A bien des égards, ces entreprises sont les évangélistes du rêve du trans-
port de marchandises automatisé et de la « logistique en tant que service ».
Les 3PL et les transitaires sont, de bien des façons, coincés et souvent à la merci des
2PL lorsqu’ils tentent de planifi er et coordonner la livraison de l’usine au port, puis
au centre de distribution et enfi n au client. Ils sont également en première ligne
pour assumer les coûts supplémentaires de surestaries et de transport court en
62 | THE DOPPLER | ÉTÉ 2017