The Doppler Quarterly (FRANÇAIS) Hiver 2018 | Page 3

L’effet Doppler Si vous lancez une simple recherche sur Google sur « The Cloud’s Dirty Lit- tle Secret » (le petit secret inavouable du cloud), vous trouverez plusieurs articles visant à éclairer le marché sur les petites « surprises » que les équipes informatiques d’entreprise rencon- trent lorsqu’elles entreprennent un projet de transformation de cloud pub- lic de grande envergure. Un article publié par Forbes en 2014, notamment, expliquait que les grandes organisa- tions informatiques complexes se devaient de réfl échir très différem- ment à des domaines tels que la sécu- rité, les futurs modèles d’exploitation, le développement d’ingénieurs de tal- ent, et bien d’autres aspects encore. Si l’on revient au présent, il ne s’agit plus de « petits secrets inavouables », ni de surprises. Au cours des années, Doppler a sys- tématiquement documenté la manière dont vous devez réfl échir à tous les pièges potentiels que recèle la trans- formation du cloud. Pourtant, nos cli- ents en arrivent toujours à la même conclusion, qui est que les avantages du passage massif au cloud public l’em- portent sur les risques et l’effort néces- saire. Cela étant, même si nous avons aidé de nombreuses entreprises à tra- verser ces défi s avec succès, il existe un nouveau « petit secret inavouable » qui doit être révélé et solutionné. CTP aide de nombreux clients à éla- borer une étude de faisabilité de haut niveau en vue du déploiement à grande échelle dans le cloud public. Ces analy- ses incluent bien plus que de simples calculs du coût total de possession en comparant certains services tels que le calcul, ou encore les coûts de réseau et de stockage entre le datacenter de nos clients et le cloud public de leur choix. Comme on pourrait s’y attendre, ces analyses de rentabilité décrivent égale- ment des variables génératrices de fortes économies, telles que les consol- idations de datacenters et/ou les fer- metures de sites. Jusqu’ici, rien de très secret, nous sommes bien d’accord. Mais devinez ce qui ressort clairement de ces analyses de rentabilisation... Nous constatons régulièrement que l’automatisation des plateformes hyperscale AWS, Azure et Google peut rendre inutile un fort pourcentage du personnel opérationnel, et donc être une cible de choix pour réaliser des économies annuelles massives. Il faut reconnaître que, bien que cer- taines tâches soient automatisables, les individus qui exercent ces fonctions représentent encore une grande valeur pour l’entreprise. Nous encourageons nos clients à dissocier les rôles des individus, et à reconnaître que l’entre- prise a investi pas mal de temps, d’ef- forts et d’argent pour le développe- ment de ces derniers au fi l des ans. Envisager que ces personnes puissent acquérir les compétences nécessaires pour aider l’organisation à devenir plus agile et disruptive ne relève pas de l’al- truisme. Ces personnes pourraient bien, en réalité, devenir des acteurs majeurs de différenciation dans le futur. À partir de la page 62, nous exposons ce dernier « secret inavouable » et identifi ons certaines des fonctions les plus exposées au risque d’élimination. Mais nous détaillons également dans quelle mesure chaque rôle peut être transformé de manière à offrir davan- tage de valeur à l’entreprise, ainsi que les moyens par lesquels les individus peuvent acquérir ces nouvelles fonctions précieuses. L’utilité de ces personnes n’a pas disparu. Elle a sim- plement changé, et pour le mieux. Bruce Coughlin Président-directeur général HIVER 2018 | THE DOPPLER | 1