Tennis-mag no 105 - Novembre 2016 Tennis-mag no 105 | Page 64
TENNIS-MAG
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LE MOT DU PRÉSIDENT DE TENNIS QUÉBEC - LE CANADA PARMI L’ÉLITE MONDIALE
Le Gatinois Nicaise Muamba, membre du
Centre national d’entraînement, est champion
canadien de tennis extérieur chez les 18 ans et
moins, lui qui n’est âgé que de 16 ans. En mars
dernier, il avait également ravi les honneurs
des Championnats canadiens Rogers de tennis
intérieur U16. Pas de doute qu’il est l’une des
meilleures pointures tennistiques du pays.
Le Lavallois Taha Baadi s’est pour sa part
montré plus que dominant chez les 16 ans
et moins cet été. À preuve, il est non seulement champion canadien en simple, mais
également en double dans sa catégorie d’âge.
Ce produit du club Tennis 13 a de quoi faire
tourner les têtes.
Et puis, chez les 12 ans et moins, souvenez-vous
de ces noms : Jaden Weekes et Annabelle Xu.
Ces Montréalais semblent être bien décidés
à atteindre les plus hauts sommets.
Après avoir remporté les Championnats
canadiens Rogers à l’intérieur, comme à
l’extérieur, en simple, comme en double,
Weekes est, de toute évidence, le joueur à
battre chez les 12 ans et moins. Avec des
aptitudes physiques hors du commun et un
mental à toute épreuve, il y a fort à parier que
nous n’avons pas fini d’entendre parler de lui.
Annabelle Xu, pour sa part, peut aussi se
targuer d’être championne canadienne de
tennis chez les 12 ans et moins, à l’intérieur
comme à l’extérieur. Sa persévérance et sa
détermination, selon plusieurs, pourraient
la mener bien loin.
Bref, nous avons aujourd’hui doublement de
quoi nous réjouir. Non seulement les Canadiens
sont-ils de plus en plus nombreux à donner
du lustre à notre image tennistique à l’international, mais les Québécois resplendissent
également à l’échelle nationale. Et qui sait,
peut-être se trouve-t-il parmi eux les prochains
Félix Auger-Aliassime et Eugenie Bouchard?
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LA CHRONIQUE DE JAMES HYNDMAN - SPLEEN
Pour les plus opiniâtres d’entre eux, pas
question de se retourner et de s’interroger,
une fois les raquettes bien remballées : « Et
si… jusqu’à quelles hauteurs me serais-je
hissé?… ». Leur ardeur à se consacrer corps
et âme à un seul objectif — à y œuvrer sans
relâche, à se relever de revers cinglants
comme à ne pas se reposer sur d’enivrants
succès — laisse songeur. Lorsque janvier
reviendra, que tous et toutes se prendront
à nouveau à rêver de titres et de victoires à
l’aube d’une nouvelle année, que la chaleur
de Melbourne les poussera à bout et les fera
puiser jusqu’à leurs dernières ressources, je
serai, comme toujours, scotché à ma télé.
Mon spleen automnal, quant à lui, ne sera
alors qu’un vague souvenir…
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COURTS DES STARS AVEC JEAN-THOMAS JOBIN
J’ai une bonne notion du fond de terrain pour
faire des lobs énervants, mais quand vient
le temps d’attaquer une balle simple ou un
smash facile, je peux faire des coups qui se
ramasseraient dans tous les bloopers de sports.
Andréanne Martin : C’est bien que tu me
dises que tu es ce genre de joueur-là parce
que dans la chronique Entraînement, je
parle de la balle coupée. En frappant avec
toi, j’ai vu que tu l’utilisais assez souvent!
Jean-Thomas Jobin : Ça me vient naturellement
parce que c’est un coup défensif, un coup de
« protection », que tu utilises quand tu es en
déséquilibre. J’ai un peu mal appris le tennis et
je frappe beaucoup avec le bras, donc ça fait
en sorte que j’aime frapper en déséquilibre.
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Même quand elle est bien placée, on dirait
que je me mets moi-même en déséquilibre
parce que je la frappe mieux.
Andréanne Martin : Tu as récemment
été porte-parole de la Coupe Banque
Nationale. As-tu eu la chance de jouer avec
des joueuses professionnelles?
Jean-Thomas Jobin : Non. Ça, j’ai eu la chance
de le faire à la Coupe Rogers dans des matchs
où on jumelait des artistes avec des joueuses
ou des joueurs et on faisait des matchs de
double. Mais, à la Coupe Banque Nationale,
on a fait un match d’exhibition où je jouais
contre deux jeunes de Sport-études, un petit
garçon et une petite fille de 9 ans. Ils frappaient
vraiment bien, leur technique était éprouvée.
No 105 - Novembre 2016 - Par Tennis Québec
J’essayais d’alterner entre elle et lui et, à la
fin, j’étais en sueur! Juste 9 ans! Quand je les
ai vus arriver, je me suis dit « voyons, ils sont
minuscules », mais on dirait qu’ils peuvent
générer une force juste par leur technique.
Leurs pieds étaient toujours bien positionnés.
C’était des coups frappés d’aplomb.
Andréanne Martin : En espérant donc que
l’on ait d’autres Félix [Auger-Aliassime]
avec ces jeunes-là!
Jean-Thomas Jobin : L’avenir est prometteur!
On a tellement de beaux résultats récemment avec les jeunes Canadiens que c’est
sûrement un signe avant-coureur d’un bel
avenir tennistique!
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