Tennis-mag #113 - Décembre 2018 Tennis-mag #113 | Page 41
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GALA tre côté de la
Alexis Galarneau en est à sa troisième année avec le
Wolfpack de l’Université d’État de la Caroline du Nord.
Cette dernière évolue en Division 1 de la NCAA dans
la très compétitive Atlantic Coast Conference (ACC),
laquelle regroupe quelques-unes des meilleures
formations de tennis universitaire des États-Unis.
Cela n’empêche toutefois pas le Québécois de tirer
son épingle du jeu. À preuve, Galarneau a entamé
la présente saison au 24 e rang en simple, et ce, à
l’échelle nationale! « C’est un bel honneur d’être
reconnu de la sorte. J’apprécie surtout de pouvoir
représenter NC State à travers le pays. C’est aussi
bien de pouvoir revenir au Canada et de parler de
mes expériences avec mes proches. » « Ça n’a pas été facile de jouer numéro un au cours
des deux dernières saisons. La marge d’erreur n’est
vraiment pas grande. Tu peux perdre facilement. »
Parlant d’expériences, celles vécues par Galarneau à
l’université sortent de l’ordinaire. « Tu vas aux matchs
de football et tu vois les avions de chasse qui passent
au-dessus du stade et qui font de la boucane aux
couleurs de l’université. C’est impressionnant! Il y
a aussi beaucoup de personnalités connues qui
ont étudié ici et qui viennent nous voir jouer. C’est
comme une grosse famille. » Galarneau en a impressionné plus d’un cet été en
remportant en juin le Futures de Calgary en double
en compagnie de son compatriote Benjamin Sigouin.
Le Québécois en a rajouté quelques jours plus tard
en atteignant la finale du Futures de Kelowna. Puis,
quelques semaines plus tard, cette fois à Winnipeg,
Galarneau se payait la 119 e raquette mondiale,
Michael Mmoh, en trois manches. « Cette victoire a
définitivement été ma meilleure à ce jour! J’ai pris
confiance et je crois davantage en mes chances face
à ces types de joueurs. »
L’aventure de Galarneau aurait cependant pu prendre
un tout autre tournant lorsque son premier entraî-
neur avec le Wolfpack, Jon Choboy, a annoncé qu’il
quittait l’équipe après la première année d’Alexis
en Caroline du Nord. « J’avais décidé d’aller là en
raison de l’environnement, mais aussi en raison des
entraîneurs. J’avais un peu peur de voir qui allait
remplacer Jon », avoue Galarneau. Heureusement,
le Québécois est tombé sur un excellent remplaçant,
Kyle Spencer. « Il m’a permis de m’améliorer en plus
de me permettre de prendre de la maturité en tant
qu’humain. Ça me permet de me responsabiliser.
Tout cela sans oublier l’école. Ça me tient pas mal
occupé », affirme l’étudiant en finances.
Tout comme son prédécesseur, Spencer a placé toute
sa confiance en Galarneau l’an dernier en l’opposant
aux meilleurs joueurs des autres équipes. Un défi de
taille pour l’athlète de 19 ans qui a présenté une fiche
de 14 gains et 12 revers au cours de cette période.
Le Lavallois a en plus participé au Championnat
national de la NCAA en simple. Ces performances ont
d’ailleurs permis au joueur canadien d’être nommé
au sein de la première équipe de l’ACC l’an dernier.
Bien entendu, le but est de répéter cet exploit cette
année. « D’un point de vue personnel, je veux sim-
plement continuer de m’améliorer. Pour ce qui est
de l’équipe, un Top 15 serait vraiment super. Mais,
par-dessus tout, je veux être en santé. »
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UN ÉTÉ FASTE POUR GALARNEAU
L’APRÈS NCAA…
« Après mes études, c’est sûr que je vais continuer de
jouer, tenter d’en faire une carrière. Sinon, la finance
est un très beau domaine. Mais si on me donne le
choix, c’est certain que je vais choisir le tennis »,
affirme Galarneau sans hésitation.
CELA N’EMPÊCHE TOUTEFOIS
PAS LE QUÉBÉCOIS DE TIRER
SON ÉPINGLE DU JEU. À PREUVE,
GALARNEAU A ENTAMÉ LA
PRÉSENTE SAISON AU 24 e RANG
EN SIMPLE, ET CE, À L’ÉCHELLE
NATIONALE!
Néanmoins, le Lavallois est conscient du défi que
représente la transition entre la NCAA et le circuit
professionnel. « La différence entre les deux n’est
pas tant au niveau du calibre que de la constance.
Les pros s’entraînent fort et sont très physiques.
Pouvoir participer à des tournois professionnels
me donne une idée de ce que j’ai à travailler. Alors
quand je vais sortir du collège, je crois que je vais
être bien préparé. »
Tennis-mag nº 113 - Décembre 2018 - Par Tennis Québec
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