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N ’ IMPORTE QUEL JOUEUR QUI A EU LA CHANCE D ’ ÉVOLUER DANS L ’ UNE DE CES RENCONTRES VOUS DIRA QUE LE CONTEXTE EST BIEN PARTICULIER . SOUDAINEMENT , ON NE JOUE PLUS POUR SOI , MAIS PLUTÔT POUR SON PAYS ET POUR SES COÉQUIPIERS .
© Tennis Canada / Kyle Clapham
La semaine a été haute en couleurs et en rebondissements . Quelques joueurs ont dû négocier avec des blessures , d ’ autres ont combattu la grippe . Au final , le Canada s ’ est incliné 3-1 , mais on a eu l ’ impression de passer tellement près de la victoire . En effet , alors que le pointage était de 1-1 suite à la première journée , le double , qui se veut souvent comme le match pivot , nous aura laissé un goût amer en bouche . Nestor et Pospisil ont connu un départ canon et ont complètement dominé Ivan Dodig et Cilic . Avec une avance de deux manches à zéro et 4-1 au troisième set , on a tous cru que c ’ était dans la poche et on voyait déjà Shapovalov jouer les héros le jour suivant . Mais les Croates sont revenus et cette remontée a eu l ’ effet d ’ un coup de massue . Suite à
De gauche à droite : Frank Dancevic , Denis Shapovalov , Vasek Pospisil , Peter Polansky et Daniel Nestor
la défaite en double , je me suis rendue dans le vestiaire des joueurs pour les accompagner en conférence de presse d ’ après-match . C ’ est probablement le moment qui m ’ aura le plus marquée du voyage . Pospisil s ’ était réfugié dans un endroit où il pouvait être seul et Nestor était assis en retrait et fixait le mur pendant de longues minutes . Les premiers mots qui sont sortis de sa bouche : 4-1 . Le tennis est parfois cruel et c ’ en était la preuve . Il rejouait le match dans sa tête et rien que l ’ on aurait pu dire aurait pu le réconforter . Mais une fois de plus , dans les longs visages des joueurs , ce que je voyais , c ’ est l ’ importance de la Coupe Davis pour eux .
La semaine suivante n ’ a pas été plus simple alors que les Canadiennes étaient opposées à l ’ équipe roumaine .
N º 110 - Avril 2018 - Par Tennis Québec
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