CHER LECTEUR : QUE FAISIEZ-VOUS À LA MÊME PÉRIODE [ à l ’ aude de la vingtaine ]? DENIS , LUI , SE TROUVE À ÊTRE LE MEILLEUR JOUEUR DU MONDE CHEZ LES 18 ANS ET MOINS . ADMETTONS D ’ EMBLÉE QUE TOUT CELA N ’ A RIEN DE BANAL !
• Il soulève les passions lors de la Coupe Rogers , à Montréal , en devenant le plus jeune joueur de l ’ ère Open à atteindre la demi-finale d ’ un tournoi de la catégorie Masters 1000 . Encore mieux , il passe du 143 e au 67 e rang mondial , un prodigieux bond de 76 rangs !
• Il en remet aux Internationaux des États-Unis en atteignant le 4 e tour du dernier tournoi majeur de la saison , tout en foulant le court Arthur-Ashe à trois reprises , plus grand stade de tennis du monde . Cette dernière performance l ’ amènera à la porte du prestigieux Top 50 mondial ( 51 e rang ). Il montera de deux places au classement dans les semaines suivantes pour atteindre le 49 e échelon .
• Il termine l ’ année en participant à différents événements tels que la Coupe Davis , la Coupe Laver ainsi que les Finales Next Gen de l ’ ATP .
• Il compte à son tableau de chasse , entre autres noms : Rafael Nadal , Jo-Wilfried Tsonga , Juan Martin del Potro , Kyle Edmund et Adrian Mannarino .
UNE PROGRESSION À VITESSE GRAND V
Maintenant , la grande question : quelle est la recette pour passer du 250 e au 49 e échelon mondial en si peu de temps ?
« J ’ ai pris énormément de maturité . Mon équipe m ’ a beaucoup aidé à ce niveau . J ’ ai aussi amélioré l ’ aspect physique de mon jeu , en plus d ’ être maintenant plus fort . Règle générale , j ’ ai énormément progressé . Ceci dit , il me reste beaucoup de travail à faire afin d ’ atteindre mes objectifs de carrière », affirme le principal intéressé lors d ’ une entrevue exclusive accordée au Tennis-mag .
ET QU ’ EN PENSE MARTIN LAURENDEAU ?
« Denis s ’ est mis dans cette position-là . Il est très ambitieux . Rien ne l ’ arrête ou ne lui fait peur . Je crois qu ’ il faut arrêter de dire que c ’ est un succès qui est venu du jour au lendemain . Il a franchi les étapes nécessaires une à une . Au début de la saison , il ne rentrait même pas dans les qualifications en Australie . Il a commencé avec des Futures et des Challenger . Il a participé à de nombreux tournois sur terre battue cette année pour améliorer ses trajectoires de balle . Ensuite , on est passé à la saison sur gazon qui a aussi été un apprentissage . Ça a été beaucoup de travail et tout cela a mené à la victoire à Gatineau et à la demi-finale à Granby . En ayant eu la chance de jouer contre les meilleurs , il a montré qu ’ il pouvait être de taille . Quand la porte s ’ est ouverte , il était juste derrière », explique son entraîneur .
Jouer sur les plus grands courts centraux du monde face aux meilleurs joueurs nous permet , sans l ’ ombre d ’ un doute , d ’ acquérir une grande dose d ’ expérience , et ce , très rapidement . C ’ est évidemment vrai dans ce cas-ci .
« Je suis maintenant en mesure de tirer parti de chaque moment durant un match , en plus de mieux utiliser la foule . J ’ utilise aussi mon énergie plus efficacement . J ’ ai appris à être davantage en contrôle des différentes situations . Tout cela m ’ a aidé à remporter plusieurs matchs , comme par exemple face à Rafael Nadal , ainsi qu ’ au US Open », admet Shapovalov .
QU ’ EN EST-IL DE SON JEU SUR LE TERRAIN ?
« Je crois que je suis meilleur en général . Je suis plus rapide sur le terrain . Mes retours se sont améliorés . J ’ utilise aussi mieux ma force . J ’ ai travaillé mon service en y ajoutant , entre autres , de la variété . Mon coup droit est plus efficace et plus constant . Bref , j ’ ai amélioré plusieurs aspects de mon jeu », de continuer l ’ athlète de 18 ans .
ÊTRE JEUNE … MAIS SÉRIEUX !
On a tendance à l ’ oublier , mais le Torontois réalise tous ces exploits alors qu ’ il vient d ’ atteindre l ’ âge adulte . Cela nous amène à vous poser une question , cher lecteur : que faisiez-vous à la même période ? Denis , lui , se trouve à être le meilleur joueur du monde chez les 18 ans et moins . Admettons d ’ emblée que tout cela n ’ a rien de banal !
Malgré ce statut , Shapovalov trouve du temps pour vivre une vie un peu plus « normale », comme la fois où ce dernier avait dû porter un sombrero mexicain au Stade Uniprix à l ’ occasion d ’ une journée d ’ entraînement .
« Cette fois-là , j ’ avais perdu un pari avec Félix Auger- Aliassime , admet Denis . C ’ était plutôt cocasse . Je suis encore jeune et c ’ est certain que j ’ aime avoir du plaisir . Par contre , je m ’ assure d ’ être sérieux quand je suis sur
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