Série des livres numériques de l’UVA Livre #2: Découvrons Erevan | Page 19

Le saviez-vous?

Erevan avait sa propre marque d’automobile, Eraz, fabriquée

entre les années 1964 et 1995. Cefut une marque assez populaire dans l’Union Soviétique et dans le bloc socialiste. En raison de la chute de l’Union Soviétique et de la crise économique qui en résultat, la fabrication des véhicules commença à décliner. La compagnie continua toutefois à fonctionner pendant les années de l’indépendance jusqu’à ce qu’elle soit finalement fermée en 2002.

En 1965 Erevan, à travers des manifestations de masse, est devenue le centre des premières grandes formes d’expression publique dans l’Union Soviétique. L’année marquait le 50ème anniversaire du Génocide arménien, et les manifestants ont exigé la reconnaissance du génocide par les autorités de l’URSS. Le résultat en a été la construction du Mémorial du génocide en 1967, sur la colline de Tsitsernakaberd à Erevan.

La ville-capitale a aussi joué un rôle crucial en matière d’auto-détermination et de liberté d’expression dans les années 1980, lorsque les mouvements nationaux démocratiques, environnementaux et de libération du Nagorno Karabagh ont émergé.

Ces mouvements ont été soulevés dans le contexte des réformes connues sous les noms de Glasnost (publicité, transparence) et de Perestroika (restructuration), lancées par Mikhaïl Gorbatchev (1985-1991), dernier leader de l’Union Soviétique. Ces mouvements ont progressivement évolué vers une demande d’indépendance.

manifestations de masse était la Place théâtrale (Place de l’Opéra), qui a par la suite été renommée Place de la Liberté. Elle accueille depuis les mouvements sociaux et politiques.

“Vive l’Arménie qui viendra demain”, Movses Gorgissian (le 28 mai, 1989) (Vidéo)

Histoire:

Erevan comme capitale de l’Arménie.

La Période Soviétique (Seconde République) (1920-1991)