ReMed 2018 ReMed Magazine N°4 - Cutting Edge | Page 46

Littéra’Tour dans quatre villes américaines a constaté que 33% des personnes interrogées doutaient que le VIH pro- voque le SIDA …» Effects of antiretroviral therapy and opportunistic illness pri- mary chemoprophylaxis on survival after AIDS diagnosis. Adult/ Adolescent Spectrum of Disease Group. AIDS- 2000- PMID. Peut-être que ces personnes verront leurs doutes dis- sipés lorsqu’ils constateront que dans certains pays africains, la croissance démographique est en régres- sion tant l’épidémie de VIH a dévasté la population ! 10- Les scientifiques sont tous d’accord de la cause virale du SIDA Plusieurs centaines de scientifiques, et non les moindres, ont préféré prendre des risques sur des car- rières qui s’annonçaient souvent très prometteuses plutôt que d’accepter les nombreux mensonges et incohérences distillés par les instances officielles. Cependant, devant le progrès des recherches, la majo- rité de la communauté scientifique considère que les éléments démontrant la causalité entre le VIH et le SIDA sont concluants, et rejette ces théories, qui sont, pour elle, négationnistes et essentiellement basées sur des arguments pseudo-scientifiques et des théo- ries de complot. D’ailleurs depuis 1996, grâce à la mise en place des traitements par trithérapie, la majorité des scienti- fiques dissidents prennent du recul, et préfèrent main- tenant une hypothèse moins controversée. Alors, ils reconnaissent que le rôle causal du VIH est une chose prouvée et que leurs anciens arguments sont pour la plupart erronés et surtout dépassés, et susceptibles de mettre en danger la santé publique en dissuadant les gens d’utiliser des traitements à efficacité vérifiée. Conclusion Cette longue histoire du SIDA et du VIH contient sans doute plusieurs enseignements, le plus important est celui de comment faire face à une éventuelle nouvelle épidémie. Car la nature interdisciplinaire qui a carac- térisé la première période de recherche de VIH par le partenariat scientifique qui s’est étendu ensuite pour inclure des spécialistes des sciences humaines, des économistes de santé et des spécialistes de santé in- ternationaux, parmi d’autres, a permis de créer un en- vironnement de recherche purement scientifique très riche et pluridisciplinaire qui a boosté les recherches et a abouti à un progrès considérable. Aussi, on apprend du scientifique DE HARVEN qu’il faut toujours garder un esprit critique envers les nouvelles découvertes (surtout celles faites en médecine et en bio- logie), mais il faut se mettre dans les recherches scienti- fiques, et présenter des arguments tangibles sans accor- der une grande importance aux problèmes politiques. 46 Hiver 2018 Enfin, loin du SIDA et du VIH, le vrai combat à mener n’est plus contre les maladies, c’est devenu la médecine contre la voracité des compagnies pharmaceutiques qui cherchent à tout prix à ouvrir de nouveaux marchés.