Littéra’Tour
dans quatre villes américaines a constaté que 33%
des personnes interrogées doutaient que le VIH pro-
voque le SIDA …»
Effects of antiretroviral therapy and opportunistic illness pri-
mary chemoprophylaxis on survival after AIDS diagnosis. Adult/
Adolescent Spectrum of Disease Group. AIDS- 2000- PMID.
Peut-être que ces personnes verront leurs doutes dis-
sipés lorsqu’ils constateront que dans certains pays
africains, la croissance démographique est en régres-
sion tant l’épidémie de VIH a dévasté la population !
10- Les scientifiques sont tous d’accord de la cause
virale du SIDA
Plusieurs centaines de scientifiques, et non les
moindres, ont préféré prendre des risques sur des car-
rières qui s’annonçaient souvent très prometteuses
plutôt que d’accepter les nombreux mensonges et
incohérences distillés par les instances officielles.
Cependant, devant le progrès des recherches, la majo-
rité de la communauté scientifique considère que les
éléments démontrant la causalité entre le VIH et le
SIDA sont concluants, et rejette ces théories, qui sont,
pour elle, négationnistes et essentiellement basées
sur des arguments pseudo-scientifiques et des théo-
ries de complot.
D’ailleurs depuis 1996, grâce à la mise en place des
traitements par trithérapie, la majorité des scienti-
fiques dissidents prennent du recul, et préfèrent main-
tenant une hypothèse moins controversée. Alors, ils
reconnaissent que le rôle causal du VIH est une chose
prouvée et que leurs anciens arguments sont pour la
plupart erronés et surtout dépassés, et susceptibles
de mettre en danger la santé publique en dissuadant
les gens d’utiliser des traitements à efficacité vérifiée.
Conclusion
Cette longue histoire du SIDA et du VIH contient sans
doute plusieurs enseignements, le plus important est
celui de comment faire face à une éventuelle nouvelle
épidémie. Car la nature interdisciplinaire qui a carac-
térisé la première période de recherche de VIH par le
partenariat scientifique qui s’est étendu ensuite pour
inclure des spécialistes des sciences humaines, des
économistes de santé et des spécialistes de santé in-
ternationaux, parmi d’autres, a permis de créer un en-
vironnement de recherche purement scientifique très
riche et pluridisciplinaire qui a boosté les recherches
et a abouti à un progrès considérable.
Aussi, on apprend du scientifique DE HARVEN qu’il faut
toujours garder un esprit critique envers les nouvelles
découvertes (surtout celles faites en médecine et en bio-
logie), mais il faut se mettre dans les recherches scienti-
fiques, et présenter des arguments tangibles sans accor-
der une grande importance aux problèmes politiques.
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Hiver 2018
Enfin, loin du SIDA et du VIH, le vrai combat à mener
n’est plus contre les maladies, c’est devenu la médecine
contre la voracité des compagnies pharmaceutiques qui
cherchent à tout prix à ouvrir de nouveaux marchés.