PORTAIL MULTIPLAN
L
e Temps… vaste sujet. Entre le passé
qui n’a pas révélé tout ses secrets et le
futur restant éternellement incertain,
la question du voyage dans le temps est un sujet
fascinant pour tout amateur de science-fiction.
Si vous vous êtes déjà penché sur le sujet,
vous devez sans doute savoir que l’inventeur
du premier récit où il est question de voyage
temporel n’est autre qu’H.G Wells avec La
machine à explorer le temps. Pour ma part, et
désolé pour les puristes, j’ai découvert cette
histoire par le biais du film de 2002 réalisé par
son arrière-petit fils : Simon Wells.
Alors forcément, quand un tel sujet me
plaît et quand tout le monde considère ce livre
comme étant un classique de la science-fiction,
il fallait bien qu’un jour où l’autre je le lise.
L’Explorateur du Temps, tel est son surnom,
invite ses amis à assister à l’un de ses projets.
Il est d’abord question d’une découverte sur
une soi-disant quatrième dimension qui serait le
temps, ce qui s’avère donc être une introduction
pour la suite.
Il présente alors une ébauche d’une machine
à voyager dans le temps, qu’il envoie à une
époque indéterminée. Ses comparses ne savent
quoi penser et reste éberlués.
Persuadé de pouvoir réaliser une machine à
plus grande échelle, l’Explorateur du Temps en
construit une à taille humaine qu’il compte bien
présenter.
Le Jeudi de la semaine suivante, sans avoir
donné de nouvelles, ses amis viennent alors
pour un dîner comme il était convenu. Alors
que l’Explorateur se faisait attendre, il débarque
dans le fumoir, fatigué et s’apprête à raconter
tout son périple temporel.
Il explique s’être arrêté en l’an 802 701 où
les hommes sont devenus des sortes de grands
enfants, passant leur temps à manger, nager et
dormir, dans de vastes ruines urbaines devenues
des jardins.
Alors qu’il découvrait cette mystérieuse
utopie… sa machine disparut ! Ses recherches
n’allaient pas tarder à le mener dans un lieu où il
n’aurait jamais dû mettre
les pieds.
Si au départ les
premiers
chapitres
ne sont pas des plus
fascinants et que le
langage utilisé peut
quelque peu dérouter
les
lecteurs
peu
familiarisé avec le jargon
Ecrit par : Herbert George Wells
scientifique, il s’avère
que la suite est de plus
Publié en : 1924 (il s’agit de l’année de la dernière version)
en plus prenante. Voir
passionnante !
Alors, j’ai vu le film de
2002 mais il s’agit en fait
d’une adaption assez peu
fidèle dans le sens où le
scénariste a changé le
but du héros et certains
détails ont été modifiés.
Ce qui n’est pas un mal
car j’ai pu découvrir le
livre en gardant une part
d’imprévu. Pas tant que
ça au final car stupide
que je suis, je m’étais
renseigné ici et là, ce qui
faisait que je savais déjà
qu’elle était l’horreur qui
attendais l’Explorateur.
Du coup je craignais
de lire un livre à l’intrigue
sans surprise avec un
thème utilisé le plus
simplement possible. Il
faut bien le dire, de l’eau
a coulé sous les ponts
et il existe bon nombre
d’œuvres qui ont utilisé
le thème du voyage
Donc il reste l’avenir, malheureusement,
temporel pour en faire des histoires plus où les trois-quarts de l’histoire se déroule en 802
moins compliquées avec des paradoxes et des 701, un chapitre vers la fin sera l’occasion d’un
présents alternatifs (en film : Retour vers le futur, dernier bond dans le futur que je vous laisse le
en jeu : Chrono Trigger, par exemple).
plaisir de découvrir.
Alors verdict ? Non et Oui. Non pour
l’intrigue, qui m’a au final plutôt surprise,
gardant une par de mystère et de
rebondissement haltant… mais oui, pour
le thème qui est traité de manière très
simpliste. En effet, l’Explorateur n’ira pas
dans le passé.
C’est dommage car ça aurait été
intéressant, mais peut-être que l’auteur
avait peur que cela parte dans tous les
sens et que du coup le voyage en arrière
aurait été peu utile à l’intrigue, voulant
s’affranchir de tout risque de paradoxe.
Néanmoins, l’un des amis de
l’Explorateur
fait
mention
d’une
possibilité de voyager dans le passé, donc
comme quoi l’idée n’a pas été oubliée.
Donc l’histoire, comme je le disais, est
prenante à partir du moment où il perd sa
machine.
Enfin, vu la taille de l’engin, vous vous doutez
bien qu’il ne l