PixaRom Sep.2014 | Page 30

TESTS Écriture, car c’est le maître mot ici. Les combats ne tiennent pas une place prépondérante dans Live A Live même si, en tant que J-RPG, vous devrez vous défaire de moult ennemis plus ou moins féroces. Chaque chapitre constituant à lui seul une histoire totalement différente, on a donc tout d’abord un registre des plus variés même si parfois, on ne peut s’empêcher de tomber dans des clichés par souci de facilité. Il est cependant difficile de faire autrement quand une histoire atteint rarement les deux heures de jeu. Je pense d’ailleurs que Live A Live est l’un des RPG les plus courts de l’histoire du jeu vidéo. Subjectivement, il est très difficile de trouver quelqu’un vous disant avoir trouvé toutes les histoires intéressantes à cause de la variété de genre. Le chapitre sur le western pourra sembler un peu trop original pour certains et des plus déstabilisant car il faudra compter sur les PNJ. Oui, des PNJ qui servent, stupeur et tremblement ! Et avec souvent plus de trois lignes de dialogues ! Alors là, c’est la débandade, le joueur moyen se fera certainement prendre en gang bang par le boss et tout son gang s’il ne sait pas faire preuve d’ouverture d’esprit. Je pourrai vous décrire ce que chaque chapitre a à vous proposer, mais ce serait vous spoiler le titre en entier et je viens de vous spoiler un chapitre déjà, mais même si la plupart des chapitres osent des choses qu’aucun RPG ne penserait jamais faire, il faut avouer que parfois, les idées sont un peu moisies. Le chapitre contemporain n’est qu’une succession de combats de boss, le chapitre science-fiction où on ne peut pas se défendre contre les menaces et l’exaspérant chapitre kung fu où on doit entraîner trois pinpins… par des combats sans intérêts car on incarne celui qui leur marave la gueule. Aronaar et Jane, je vous vois faire les gros yeux là, j’y peux rien moi, faut dire les choses comme elles sont ah mais oh ! Cependant, malgré les mauvaises idées, on en a d’excellentes. Comme le chapitre ninja où l'on peut franchir tout le chapitre sans tuer personne (avec une belle récompense à la clef ), le chapitre préhistoire où il n’y a aucun dialogue et disposant d’un chouette système de crafting et bien entendu, les chapitres finaux dont je vous laisse la surprise. Car narrativement ils valent vraiment le coup même si on en revient à des combats aléatoires mortifiant où on peut pas avancer trois mètres sans que dix bandits n’essayent de nous prendre notre bourse. De plus, narrativement, on a de sacré bons moments d’émotion que je ne vous révélerai aucunement, car tout se situe dans la surprise de chaque événements. Mais il y a souvent des petits moments de flottements après la baffe que nous infligent les développeurs, qui nous font poser la manette et prendre une pause pour pouvoir la digérer avant de reprendre le déroulement de l’histoire avec différents sentiments pour nous pousser à avancer. Cela peut être la colère mais aussi la tristesse ou tout simplement la pitié et la volonté d’aider les personnages. Certains passages ont d’ailleurs un cachet humoristique fort, notamment l’une des quêtes secondaire où vous devez racketter un gamin afin d’avoir une culotte ! Culotte qui vous portez à la tête et qui booste vos stats à fond ! Japon ! Et puisque le ton commence à virer à la gaudriole, sachez que le chapitre entier de la préhistoire adopte l’humour infantile avec