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sur le lac resplendissant. Un
pont colossal se distinguait à
travers les différentes nuances
de vert. Une douce brise d’été
venait caresser les grosses joues
des enfants, riant innocemment
et lançant de petits morceaux
de pain aux canards aux
plumages brillants.
Les buttes avaient changé.
Les plantes ne se cachaient plus
mais s’épanouissait follement et
puissamment, exposant enfin leur
beauté éternelle au grand jour.
Rien ne pouvait plus les arrêter.
L’automne arrivait à grand pas et
quelques feuilles commençaient à
se détacher douloureusement des platanes, chênes verts et
sophoras. Ces derniers étaient habillés de leur plus somptueuse
parure. Une peinture colorée et sublime s’était dressée,
soulignant les arbres de rubis et d’émeraude, de formes uniques.
Le paysage semblait si simple et si merveilleux à la fois. L’eau
limpide reflétait des lumières colorées et flambantes, scintillant
de mille feux, les feuilles brillaient, les oiseaux se pavanaient, les
passants souriaient... Le silence morbide s’