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toujours aussi nombreux. On peut voir qu’ils adorent venir ici,
ils oublient l’école et les devoirs qui les attendent, et profitent
d’un moment de repos et de détente. Ils ne pensent qu’à jouer à
la balle, à cache-cache ou faire du toboggan. Ils parlent, ils rient,
ils crient. Des bancs accueillent, au milieu de magnifiques
plantations de fleurs oranges et rouges, des couples d’amoureux
pensant à leur avenir.
Les Parisiens se promènent
avec les yeux pétillants et le
sourire.
Quand
ils
franchissent le portail leurs
soucis disparaissent, ils
prennent un moment de
repos, ils savourent leurs
temps dans ce parc. De
temps en temps des
athlètes viennent tenter le parcours sportif, des familles avec des
enfants s’offrent une chaleureuse balade, viennent passer un
moment ensemble, oubliant leurs préoccupations, leurs peines,
leurs difficultés. Souvent les enfants réclament une glace, la
dernière avant l’hiver. Le parc est rempli de rire, d’ivresse, et de
gaieté.
Mais depuis ce jour, le parc s’est métamorphosé. Les enfants y
sont moins nombreux, leurs sourires ont disparu, on peut voir la
peur et l’inquiétude régnait dans leurs yeux. De moins en moins
de monde vient savourer du temps dans le parc, les Parisiens
traversent le square à toute vitesse, avec des marques d’angoisse
sur leur visage. Avec ses bancs abandonnés, ses fleurs mortes, ses
arbres nus, le square a perdu toute ambiance de joie, il est
maintenant déprimé, seul et affligé. Les familles ne s’y
promènent plus, les habitués non plus. Ce jour a été un jour
horrible pour Paris ; depuis, plus personne n’est comme avant,
la gaieté a quitté ce parc, et la frayeur a pris sa place.