OPENSPACE 24: Le futur de l'exploration spatiale | Page 43

Les faits
Date de lancement
3 décembre 2015, à partir du
centre spatial européen de
Kourou, en Guyane française.
Véhicule de lancement
Vol Arianespace VV06 sur un
lanceur Vega.
Date de lancement projetée
de LISA
2034.
Durée de la mission
Jusqu’à 10 ans. Il faudra
14 mois pour que LISA se
mette en orbite, car la sonde
s’éloigner de 50 millions de km
de la Terre. La phase de mise
en service durera 9 mois, après
quoi l’ESA prévoit que les
opérations se déroulent sur 4
ans, avec du carburant pour un
éventuel prolongement jusqu’à
6 ans.
étaient maintenues dans des cages conçues pour les protéger de toute force
extérieure. Aussi longtemps que cet environnement est maintenu, les blocs en
chute libre devraient suivre une ligne droite définie uniquement par la gravité
et ce, dans des conditions telles que l’engin spatial pourrait détecter une
onde gravitationnelle en modifiant la distance de séparation des blocs. LISA
Pathfinder a démontré la faisabilité de cette méthode avec une précision jamais
atteinte.
« Nous sommes allés au-delà non seulement de ce qui était attendu de
LISA Pathfinder, mais aussi de la précision requise à toutes les fréquences.
Nous nous attendions à observer des mouvements de l’ordre du picomètre [un
millionième de millionième de mètre] et nous avons pu détecter du mouvement
04 Que
de l’ordre du femtomètre, qui est 1 000 fois plus petit qu’un picomètre.
nous puissions mesurer cela à partir de l’espace était extraordinaire. C’est plus
de 100 fois mieux que ce que nous avons jamais mesuré au sol », a déclaré
Paul McNamara, un scientifique attaché au projet LISA Pathfinder.
Au-delà de la portée initiale de la mission, les technologies démontrées
par LISA Pathfinder pourraient être utilisées pour des missions de surveillance
« Nous sommes allés
au-delà non seulement
de ce qui était attendu
de LISA Pathfinder, mais
aussi de la précision
requise à toutes les
fréquences. »
Paul McNamara
Scientifique attaché au projet LISA
Pathfinder.
du champ gravitationnel de la terre et des missions étudiant la mécanique
quantique. Selon McNamara, l’ESA travaille également à une étude qui
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