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à 1,780 000 barils par jour . Par rapport au mois de mai , la production de pétrole de l ’ OPEP aurait augmenté de 220 000 barils par jour portant l ’ augmentation totale de la production à 500 000 barils par jour en deux mois . L ’ agence Bloomberg donne à peu prés les mêmes statistiques . Selon l ’ enquête de Bloomberg , la Libye et le Nigeria auraient augmenté à eux deux leur production de 130 000 barils par jour au mois de juin . Et la production de l ’ OPEP aurait connu une augmentation de 260 000 barils par jour au mois de juin . Ainsi malgré le respect de la réduction de la production d ’ une manière globale , la reprise de la production en Libye et au Nigeria influe grandement sur les prix . Et c ’ est ce qui explique que le rééquilibrage du marché prendra encore du temps même si par ailleurs les stocks évoluent vers la baisse depuis quelques mois .
La Russie s ’ opposerait à une augmentation de la réduction
L ’ idée de voir les pays producteurs de pétrole discuter d ’ une augmentation du volume de la réduction le 24 juillet prochain lors de la prochaine réunion du Comité mixte de suivi ministériel de l ’ OPEP et des non OPEP a été balayée par la position des officiels russes qui se seraient exprimé d ’ une manière anonyme dans des medias . Ainsi selon les autorités russes « Toute nouvelle réduction d ’ offre en si peu de temps après l ’ extension de l ’ accord existant enverrait un mauvais message au marché du pétrole ». Une telle position pourrait suggérer que l ’ OPEP , la Russie et leurs alliés sont nerveux et que leur pacte visant à réduire la production de 1,8 million de barils par jour jusqu ’ en mars 2018 ne suffit pas à soutenir les prix . Plusieurs analystes ont suggéré que pour arriver à un résultat rapidement dans le rééquilibrage du
Malgré le respect de la réduction de la production d ’ une manière globale , la reprise de la production en Libye et au Nigeria influe grandement sur les prix .
marché et une remontée certaine des prix , il fallait que les pays producteurs augmentent le volume de leur réduction de la production . Une réduction de 1,8 million de barils par jour ne serait pas suffisante pour influer sur le marché .
En matière de prix , si au cours du premier trimestre de cette année une moyenne de 55 dollars le baril avait été atteinte pour le pétrole de qualité Brent , cette moyenne devrait baisser à 50 dollars le baril environ pour l ’ ensemble du premier semestre . Ce qui reste quand même un bon résultat pour l ’ OPEP qui avait ciblé un baril au dessus des 50 dollars lorsqu ’ elle a pris la décision de réduire sa production . Il restera pour se faire la possibilité d ’ une remontée des cours pour le second semestre à la faveur de l ’ approche de l ’ hiver qui verra une augmentation de la demande . Mais le rééquilibrage structurel du marché ne pourrait pas avoir lieu avant 2018 . •
12 / OIL & GAS business / NUMÉRO 27 / juillet-août 2017