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dans la bonne direction en déclarant qu ’ il « a pris note de l ’ évolution récente du marché et a exprimé sa confiance dans le fait que le marché du pétrole avance dans la bonne direction vers la réalisation des objectifs de la Déclaration de coopération et encourage tous les pays participants à faire pression sur la conformité totale et à maintenir ce niveau pour le bénéfice des producteurs et des consommateurs .»
Le Comité de suivi optimiste
Il faut rappeler que la deuxième réunion ministérielle conjointe des pays producteurs de pétrole OPEP et non OPEP a décidé le 25 mai de prolonger la réduction de la production de 1,8 million de barils par jour pour neuf mois encore à compter du 1 er juillet 2017 . Cette position exprimée par le Comité technique conjoint est basée sur le fait que les pays producteurs de pétrole n ’ attendent pas un rééquilibrage du marché avant le premier semestre de l ’ année prochaine . La prochaine réunion du Comité mixte qui se tiendra à Saint-Pétersbourg , en Russie , le 24 juillet 2017 , pourrait encore aboutir aux mêmes conclusions que celles qui ont été exprimées le 22 juin à Vienne . Le Comité est composé des ministres du Koweït , de la Russie , du Venezuela , de l ’ Algérie et d ’ Oman faut-il le rappeler . Toutefois des débats ont déjà eu lieu sur la possibilité d ’ augmenter le niveau de la réduction qui est de 1,8 million de barils par jour afin de permettre un
Le Comité du suivi de l ’ application de la réduction de la production exprime sa confiance dans le fait que le marché du pétrole avance dans la bonne direction vers la réalisation des objectifs de la Déclaration de coopération .
rééquilibrage rapide du marché et faire redresser les prix . Mais cette option n ’ a pas encore rencontré les faveurs des deux principaux leaders des groupes des pays OPEP ou non OPEP , à savoir l ’ Arabie Saoudite et la Russie . Si la production américaine de pétrole de schiste gène l ’ effort des pays producteurs de pétrole tendant à rééquilibrer le marché et maintenir les prix au dessus des 55 dollars le baril , l ’ évolution de la situation dans deux pays membres de l ’ OPEP et non concernés par la réduction décidée , à savoir la Libye et le Nigeria , joue un rôle certain dans la stagnation des prix du pétrole . Il faut se rappeler que lors de la conclusion de l ’ accord de réduction au sein de l ’ OPEP , la Libye et le Nigeria avaient été exemptés parce que ces deux pays avaient perdu leur capacité de production suite à des problèmes sécuritaires . Depuis deux mois , ces deux pays connaissent une reprise de leur production et l ’ augmentation qui en a découlé a influé sur le maintien des prix vers le bas et en dessous des 50 dollars depuis le mois de mai .
La Libye et le Nigeria maintiennent les prix vers le bas
Ainsi durant le mois de mai , la production des pays membres de l ’ OPEP avait connu une augmentation située entre 250 000 et 315 000 barils par jour selon les sources . La production du Nigeria se situait aux environs de 1,7 million de barils par jour et celle de la Libye aux environs de 800 000 barils par jour . Si pour le Nigeria la différence avec ses capacités normales qui se situeraient entre 1,8 et 1,9 million de barils par jour n ’ est pas très élevée avec ce qu ’ il produit actuellement , pour la Libye , la différence reste importante puisque qu ’ elle peut produire 1,6 million de barils par jour si la situation sécuritaire se normalise . Au mois de mai , les deux pays pouvaient encore produire à eux deux un million de barils par jour de plus . Une possibilité qui les obligerait à ne plus être exemptés de réduction , mais qui gênerait encore davantage les efforts de rééquilibrage du marché . Les statistiques du mois de juin résultant des enquêtes faites par des agences spécialisées ont indiqué une augmentation de la production des pays de l ’ OPEP et notamment en Libye et au Nigeria . Ainsi selon Platts , une des sources secondaires utilisées pour le suivi de l ’ application de la réduction , la production de la Libye est passée à 810 000 barils par jour , soit une augmentation de 80 000 barils par jour . La production de pétrole du Nigeria aurait augmenté de 50 000 barils par jour pour se situer
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OIL & GAS business / NUMÉRO 27 / juillet-août 2017 / 11