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Son Directeur Manager pour l’Afrique du Nord et l’Afrique
de l’Ouest, Pascal Lahaye, explique qu’à côté de l’analyse
(en ligne) du gaz qui intervient sur les activités de l’amont
et l’aval pétrogazier, Autochime opère des analyses dans
l’assainissement des eaux.
« Autochime a installé sa première représentation à Hassi
Messaoud en 1996, et dispose d’une représentation à Alger.
60% de ses activités sont dédiées à l’exportation Afrique du
Nord et Afrique de l’Ouest », explique-t-il.
De cette expérience, Pascal Lahaye, trouve que qu’ac-
tuellement, l’Algérie est assez prometteuse en terme
d’opportunités d’investissement, et ce, en dépit de la baisse
du prix du pétrole. Ceci s’explique selon lui, par le coût très
élevé de l’exploitation offshore de l’Afrique de l’Ouest qui fait
que le prix de revient soit en conséquence, contrairement à
l’exploitation du gaz et de pétrole algérien dans l’on shore,
et leur bonne qualité qui font que les prix de revient soient
très bas.
« La marge que peut obtenir l’Algérie en terme de vente de
son produit pétrole-gaz, permet l’émergence de nouveaux
projets d’exploitation en Algérie ce qui n’est pas le cas
en Afrique de l’Ouest. Pour moi, l’Algérie est un marché
porteur, plus que beaucoup d’autres régions du monde où
l’exploitation est compliquée et coûteuse », considère .ahaye.
Ce dernier relève toutefois la rigidité de l’administration et le
système des appels d’offres par Baosem comme facteurs
de gêne et de complication des affaires.
« Nos équipements doivent être contrôlés avec des gaz
étalon, ce qui est pratiquement impossible en Algérie, au
regard de l’interdiction de ce gaz. Pour nous, ce gaz étalon
est un outil indispensable pour garantir la précision et la
fiabilité dans le temps. Son interdiction est bloquante aussi
bien pour nous que pour nos clients. Il y a aussi le système
d’appel d’offres par les Baosem, très long à mûrir et parfois
infructueux », s’est-t-il exprimé.
Yokogawa (Japon)
Au Maghreb, l’Algérie est de loin le
pays où il y a le plus d’opportunités
Alain Liaume est responsable de la partie commerciale vente
de l’entreprise japonaise Yokogawa pour l’Afrique du Nord et
l’Afrique de l’Ouest. Une entreprise dédiée à la fabrication de
systèmes de contrôle commande qui permettent de piloter
des usines dans le domaine de l’Oil&Gas, la pétrochimie et
la chimie.
Yokogawa dont le chiffre d’affaire est de 4 mds de dollars,
vient d’obtenir l’autorisation d’ouvrir son bureau à Alger,
informe Alain Liaume. L’entreprise est pourtant fournisseur
principal de Sonatrach depuis 30 ans, et a signé récemment
plusieurs contrats de maintenance permettant d’accroitre
la performance des systèmes, selon son responsable de
ventes. Informant que Yokogawa est présente dans 86 pays,
M. Liaume estime que l’Algérie est le pays le plus porteur
en termes d’opportunités dans la région qu’il dirige. « Au
Maghreb, c’est de loin le pays où il y a le plus d’opportuni-
tés des affaires. » Pour son investissement en Algérie, le
représentant de Yokogawa souhaiterait voir les procédures
se raccourcir, notamment en ce qui concerne le système
des appels d’offres. « Entre le moment où le projet passe au
Baosem et sa concrétisation, il se passe un temps certain.
Entre la remise de l’offre commerciale et la signature des
contrats, on est verrouillé et les prix sur lesquels sont basées
nos offres, peuvent monter. Tout cela est à notre détriment »,
relève-t-il.
Teraski (Espagne)
S’introduire dans le marché algérien
par le Napec
Fraichement installé en Algérie, le groupe Terasaki d’Es-
pagne est plus que satisfait de sa participation au Napec.
« C’était au-delà de toutes nos attentes », se réjouit Maria
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