Montréal pour Enfants vol. 17 n°3 Été 2017 | Page 22

psychologie COURS D’ANGLAIS Conversation et grammaire*, pour les jeunes de 9 à 17 ans Samedis de 13h15 à 16h 30, durée : 12 semaines NOUVEAU COURS! Lecture-écriture académique A et B* Pour les jeunes de 13 à 17 ans, Samedis de 9 h à 12 h 15 Durée : 12 semaines Du ÉCOLE INTERNATIONALE DE LANGUES YMCA *Prochaine session: 9 septembre 2017 PROFESSEURS QUALIFIÉS ET DIPLÔMÉS COURS D'ESPAGNOL, JAPONAIS ET MANDARIN POUR LES JEUNES Contactez-nous pour plus d'info! Prochaine session: 9 septembre 2017 TESTS DE NIVEAUX GRATUITS TOUS LES MERCREDIS ENTRE 12H30 ET 17H30 1440, RUE STANLEY, 5E ÉTAGE, MONTRÉAL, H3A 1P7 | 514-789-8000 [email protected] | www.ymcalangues.ca souvent tendance à faire cela et ce n’est pas spéci- fique à la dépression. On peut dire : “Mon petit TDAH”, “Mon petit dépressif” ou “Mon petit TSA”. Les définir comme ça, cela ne nous aide pas à les voir à partir de leurs forces, de leurs compétences. » Jonathan Bluteau abonde aussi en ce sens en ajoutant que d’accorder trop d’importance au rôle de la médication peut accen- tuer cette déresponsabilisation : « Ensuite, l’enfant va associer le fait qu’il se sente bien ou non à la prise ou non de sa médication. C’est donner énormément de pouvoir à une attribution externe : la pilule, car dans les faits, les enfants ont des capacités.» Pour toi, on se serrera les coudes ! Le sentiment d’impuissance que provoque cette situa- tion peut aussi accentuer la tentation de chercher une cause hors de la famille, pour les parents, et de l’école, pour les professeurs. Des attributions qui, d’après Frédéric Nault-Brière, ne contribuent pas à travailler ensemble à partir d’une vision globale : « Il est très rare, de toute façon, que la problématique soit reliée à une seule cause très précise. Si le jeune vit ses devoirs ou ses leçons comme quelque chose d’excessivement stressant, cela ne veut pas dire que le professeur est un mauvais professeur. Cela veut dire que c’est une difficulté du jeune sur le plan scolaire et que l’on peut essayer de le soutenir et de l’accompagner là-dedans. » Lyse Turgeon propose de commencer par écouter l’enfant ou le jeune afin qu’il explique, en ses mots, les raisons de ses propres appréhensions et retraits. Ensuite, si l’impression que l’école est fautive persiste ou pas, l’important est de se donner tous les moyens pour maintenir le dialogue : « La première étape, c’est d’aller rencontrer le professeur quand on a fini de bouillir, et de parvenir à rester calme. Il faut rester poli et partir du principe que l’enseignant veut le bien de l’enfant ; peut- être y aller les deux parents ensemble, pour que l’un puisse donner un coup de pied en dessous de la table à l’autre pour lui faire comprendre qu’il va trop loin ! Il faut aussi partir en se demandant ce qu’est notre objectif et demeurer stratégique : mon objectif est d’aider mon enfant. Si je vais insulter l’enseignant ou que je lui dis que c’est de sa faute, je n’aiderai pas mon enfant : au contraire, ça pourrait aggraver les choses ! Des tech- niques de base : ne pas accuser, parler au je, dire que l’on était inquiet pour son enfant. On peut demander au professeur s’il ou elle a des suggestions pour améliorer la situation en classe ou ce qui pourrait être fait pour améliorer la situation. Si, après l’avoir rencontré une ou deux fois, on voit que rien ne se met en place, ça pour- rait être le moment d’aller chercher de l’aide du côté de la direction, mais il faut y aller par étapes. »