CENTRE UNIVERSITAIRE DE SANTÉ M C GILL
M C GILL UNIVERSITY HEALTH CENTRE
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While awareness of concussions has improved, the focus has been
mainly on male athletes, although women are more seriously affected by
concussions, and their symptoms tend to last longer.
Women are more likely than men to report symptoms like headaches,
tiredness, visual problems and poor concentration. They also experience a
greater impact on their cognitive functions, reaction time, and balance.
“For a significant number of women, these symptoms linger,” says
Dr. Alain Ptito, a concussion researcher at the Montreal Neurological Institute
and Director of the Department of Psychology at the McGill University Health
Centre (MUHC). “In men, 80 per cent recover in three months, while for 20
per cent, the symptoms go on longer. In women, 35 per cent take more than
three months to recover. This takes a heavy toll on their lives, in terms of days
missed from work and other duties.”
Women also get concussed more often than men. A 2016 study by re-
searchers from the University of Michigan and the University of Arkansas
found that female athletes experienced concussions 1.4 times more often
than men, and that they took longer to recover.
A survey by the American Women’s Sports Foundation found female play-
ers of non-contact hockey actually experienced more concussions than male
players of full-contact football.
Jennifer Ann Scott
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Bien que la population soit plus sensibilisée aux
commotions, on s’intéresse surtout aux athlètes de sexe
masculin, alors que les femmes sont plus gravement
touchées et que leurs symptômes ont tendance à durer
The reason why women are more vulnerable to concussions remains un-
clear. One theory is that weaker neck muscles in women reduce their resist-
ance to sudden blows to the head. Susceptibility to concussions may also have
something to do with hormones. Women who are concussed during the last
two weeks of their menstrual cycle report worse symptoms than those in-
jured at other times during their cycle. gg
plus longtemps.
Les femmes sont plus susceptibles que les hommes
de signaler des symptômes comme des maux de tête,
des problèmes visuels et un manque de concentration.
Leurs fonctions cognitives, leur temps de réaction et
leur équilibre sont également plus touchés.
« Pour de nombreuses femmes, ces symptômes
s’éternisent, explique Alain Ptito, chercheur spécialisé
en commotions à l’Institut neurologique de Montréal et
directeur du département de psychologie au Centre uni-
versitaire de santé McGill (CUSM). « Chez les hommes,
80 % se rétablissent en trois mois, et 20 % ressentent
des symptômes plus longtemps. En revanche, 35 % des
femmes prennent plus de trois mois pour se rétablir.
Ce fardeau pèse lourd sur leur vie, tant en ce qui a trait
au nombre de jours de travail manqués qu’aux autres
tâches qu’elles ne peuvent accomplir. »
Les femmes sont plus souvent victimes de commo-
tions que les hommes. Selon une étude réalisée en 2016
par des chercheurs de l’université du Michigan et de
l’université de l’Arkansas, les athlètes de sexe féminin su-
bissaient 1,4 fois plus de commotions que les hommes,
et il leur fallait plus de temps pour se rétablir. g
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MONTRÉAL enSANTÉ ÉTÉ 2017
Dr Alain Ptito