Montréal enSanté V9N3 Été/Summer 2017 | Page 64

CENTRE UNIVERSITAIRE DE SANTÉ M C GILL M C GILL UNIVERSITY HEALTH CENTRE gg While awareness of concussions has improved, the focus has been mainly on male athletes, although women are more seriously affected by concussions, and their symptoms tend to last longer. Women are more likely than men to report symptoms like headaches, tiredness, visual problems and poor concentration. They also experience a greater impact on their cognitive functions, reaction time, and balance. “For a significant number of women, these symptoms linger,” says Dr. Alain Ptito, a concussion researcher at the Montreal Neurological Institute and Director of the Department of Psychology at the McGill University Health Centre (MUHC). “In men, 80 per cent recover in three months, while for 20 per cent, the symptoms go on longer. In women, 35 per cent take more than three months to recover. This takes a heavy toll on their lives, in terms of days missed from work and other duties.” Women also get concussed more often than men. A 2016 study by re- searchers from the University of Michigan and the University of Arkansas found that female athletes experienced concussions 1.4 times more often than men, and that they took longer to recover. A survey by the American Women’s Sports Foundation found female play- ers of non-contact hockey actually experienced more concussions than male players of full-contact football. Jennifer Ann Scott g Bien que la population soit plus sensibilisée aux commotions, on s’intéresse surtout aux athlètes de sexe masculin, alors que les femmes sont plus gravement touchées et que leurs symptômes ont tendance à durer The reason why women are more vulnerable to concussions remains un- clear. One theory is that weaker neck muscles in women reduce their resist- ance to sudden blows to the head. Susceptibility to concussions may also have something to do with hormones. Women who are concussed during the last two weeks of their menstrual cycle report worse symptoms than those in- jured at other times during their cycle. gg plus longtemps. Les femmes sont plus susceptibles que les hommes de signaler des symptômes comme des maux de tête, des problèmes visuels et un manque de concentration. Leurs fonctions cognitives, leur temps de réaction et leur équilibre sont également plus touchés. « Pour de nombreuses femmes, ces symptômes s’éternisent, explique Alain Ptito, chercheur spécialisé en commotions à l’Institut neurologique de Montréal et directeur du département de psychologie au Centre uni- versitaire de santé McGill (CUSM). « Chez les hommes, 80 % se rétablissent en trois mois, et 20 % ressentent des symptômes plus longtemps. En revanche, 35 % des femmes prennent plus de trois mois pour se rétablir. Ce fardeau pèse lourd sur leur vie, tant en ce qui a trait au nombre de jours de travail manqués qu’aux autres tâches qu’elles ne peuvent accomplir. » Les femmes sont plus souvent victimes de commo- tions que les hommes. Selon une étude réalisée en 2016 par des chercheurs de l’université du Michigan et de l’université de l’Arkansas, les athlètes de sexe féminin su- bissaient 1,4 fois plus de commotions que les hommes, et il leur fallait plus de temps pour se rétablir. g 62 MONTRÉAL enSANTÉ ÉTÉ 2017 Dr Alain Ptito