Montréal enSanté V9N1 Hiver/Winter 2017 | Page 37

SANTÉ • HEALTH gg Music Therapy Sylvia L’Écuyer is also working behind the scenes to help people suffering from dementia, depression and other mental maladies. Ms. L’Écuyer is not only a musicologist and radio host at Radio-Canada, she helps bring profes- sional musicians and singers to various health facilities and senior residences across Quebec. SAMS, or the Socié- té pour les arts en milieux de santé, helps organize over 600 concerts a year. “We have small ensembles, like a trio or quintet as the maximum. It’s just more intimate that way,” says Ms. L’Écuyer. It’s also easier for the people to get up and talk to the musicians or feel the different instruments. According to Kimmo Lehtonen, professor of educa- tion at the University of Turku in Finland and a clinical g Aaliya, âgée de 11 ans, est également une cliente. « Elle a fait un enregis- trement d’affirmation et d’estime de soi sur iTunes », raconte Tanya, la mère d’Aaliya. « Elle est déterminée à aider les autres à trouver l’amour de soi et elle music therapist for more than 25 years, music therapy helps promote memory and a sense of self in the treat- ment of older adults with dementia. “Music brings comfort to these people,” says Ms. veut aider à enrayer l’intimidation. Pazit a eu une conversation profonde avec L’Écuyer. “It takes them outside their usual routine and, lait créer pour elle-même. J’ai regardé toute la séance et je ne l’ai jamais vue past.” The looks on the many faces are testimony to the Aaliya avant sa séance de Phototherapy® pour avoir une idée de ce qu’elle vou- avoir autant de confiance en soi. “Quand je regarde la photo, je me sens jolie, joliment merveilleuse.” » in a way, it’s an escape or maybe even a return to their effect music has on people suffering inside. “I remember when an opera singer entered the room at a residence in St-Henri and started singing. Well, it was so touching,” Musicothérapie Sylvia L’Écuyer travaille également dans les coulisses pour aider les gens qui souffrent de démence, de dépression et d’autres maladies mentales. M me L’Écuyer est non seulement musicologue et animatrice de radio à Radio-Cana- da, mais elle s’implique aussi pour faire venir des musiciens et des chanteurs she says. “But it was almost shocking from the point of view of the family. One woman saw her husband tapping his toes to the music. She thought he was having a seizure because he had been paralyzed for two years.” gg professionnels dans des établissements de santé et des résidences pour aînés partout au Québec. La Société pour les arts en milieux de santé (SAMS) aide à organiser plus de 600 concerts par année. « Nous avons de petits ensembles, comme un trio ou un quintette tout au plus. C’est juste plus intime de cette façon », explique M me L’Écuyer. C’est égale- ment plus facile pour les gens de se lever et de parler aux musiciens et de sentir les différents instruments. Selon Kimmo Lehtonen, professeur d’éducation à l’Université de Turku en Finlande, et musicothérapeute clinique depuis plus de 25 ans, la musicothérapie aide à promouvoir la mémoire et le sentiment identitaire dans le traitement des personnes âgées souffrant de démence. « La musique est réconfortante pour ces personnes », raconte M me L’Écuyer. « Elle les fait sortir de leur routine habituelle et dans un sens, c’est une façon de s’échapper et peut-être même de retourner dans le passé. » L’expression sur les nombreux visages est un témoignage de l’effet de la musique sur les gens qui souffrent à l’intérieur. « Je me souviens lorsqu’un chanteur d’opéra est entré dans la pièce d’une résidence de Saint-Henri et qu’il a commencé à chanter. Eh bien, c’était touchant », dit-elle. « Mais c’était presque troublant du point de vue de la famille. Une femme a vu son mari bouger les orteils au rythme de la mu- sique. Elle croyait qu’il faisait une crise, car il était paralysé depuis deux ans. » g WINTER 2017 MONTRÉAL enSANTÉ 35