Montréal enSanté V9N1 Hiver/Winter 2017 | Page 28

COMMUNAUTÉ • COMMUNITY Quebec’s Beauty Queen GIVING IS RECEIVING FOR LISE WATIER F ew neighbourhoods have felt the effects of the economic rollercoaster in this province like Hochelaga-Maisonneuve. Despite a recent influx of young, working professionals and signs of gentri- fication, “HoMa” remains a work- ing-class neighbourhood with the scrappy charm of an underdog. It’s hard not to cheer for the “little quartier that could.” And it’s hard not to cheer for one of its most famous former denizens. Despite the odds, Lise Watier, an only child born to doting parents with more hugs to give than dollars and cents, made a lot from very little. By tapping into an inner strength and La reine de beauté du Québec a determination that would prove DONNER EST COMME RECEVOIR POUR LISE WATIER wealthy, and wise businesswoman, Par | By Jason Santerre P eu de quartiers ont senti les effets de la montagne russe économique dans cette province comme le quartier Hochelaga-Maisonneuve. Malgré un afflux de jeunes professionnels et des signes d’embourgeoisement, « HoMa » demeure un quartier ouvrier au charme décousu d’un out- sider. Il est difficile de ne pas applaudir « le petit quartier qui pourrait ». Et il est difficile de ne pas applaudir une de ses résidentes les plus connues. Malgré les obstacles, Lise Watier, l’enfant unique de parents aimants qui avaient plus de câlins que de dollars à donner, a accompli beaucoup avec peu. En puisant dans une force intérieure et une détermination, des qualités qui se sont avérées précieuses à l’âge adulte, la jeune Lise déjoua les invaluable as an adult, young Lise beat the odds to become a healthy, wife, mother, and philanthropist. “I was born in a modest environ- ment,” says Madame Watier. “But I had big dreams. My grandfather would give me a dollar every time I scored the best on an exam. I always wanted to be the best. From very early on my motto was: I’ll prove them wrong.” “Them” being the doubters, neighbours, and friends who felt she should accept her fate. She says her parents always be- pronostics en devenant une femme d’affaires prospère, saine et judicieuse, une épouse, une mère et lieved in her and the nuns running « Je suis née dans un environnement modeste », raconte madame Watier. « Mais j’avais de grands best student. “Unfortunately, like a une philanthrope. rêves. Mon grand-père me donnait un dollar chaque fois que j’obtenais la meilleure note dans un examen. J’ai toujours voulu être la meilleure. Très tôt, ma devise était : je vais leur prouver qu’ils ont tort. » « Ils » étant les sceptiques, les voisins et les amis qui croyaient qu’elle devrait accepter son destin. g 26 MONTRÉAL enSANTÉ HIVER 2017 her school always said she was the lot of girls, I lacked self-esteem, at least outwardly. I was very, very shy. But on the inside, I was full of gg