OWEN EGAN
CENTRE UNIVERSITAIRE DE SANTÉ MCGILL
MCGILL UNIVERSITY HEALTH CENTRE
Des membres de la Clinique des commotions cérébrales. À l’arrière, de g. à d. : Lisa Grilli, Fara Bahrpeyma, Helen Kocilowiz, Carlo Galli, Christine
Beaulieu. À l’avant, de g. à d. : Meghan Straub, Catherine Chapados, Karine Gauthier, Connie Scuccimarri, Marielle Purdy.
Members of the Concussion Clinic. Back, left to right: Lisa Grilli, Fara Bahrpeyma, Helen Kocilowiz, Carlo Galli, Christine Beaulieu. Front, left to right:
Meghan Straub, Catherine Chapados, Karine Gauthier, Connie Scuccimarri, Marielle Purdy.
g
cérébrales. L’équipe principale comprend une coordonnatrice des admissions, des coordon-
g
Dr. Karine Gauthier, a neuropsych-
natrices en traumatologie, des physiothérapeutes, des neuropsychologues et des psycho-
ologist, also lends her expertise to the
médecins et professionnels de la santé peuvent aussi être consultés.
hand just how severely this injury can
logues. Si nécessaire, selon les besoins spécifiques d’un patient et de sa famille, d’autres
La physiothérapeute Christine Beaulieu, qui a travaillé avec Jaden, explique qu’il y a un
ordre pour traiter les commotions. « Nous testons les capacités physiques et cognitives pour
voir si les symptômes de la commotion réapparaissent. Et nous nous assurons que le patient
est totalement fonctionnel sur le plan cognitif avant de lui donner le feu vert pour reprendre
ses activités sportives, et ce, même s’il a retrouvé toutes ses capacités physiques. »
La Dre Karine Gauthier, neuropsychologue, apporte aussi son aide à la Clinique des
commotions cérébrales de l’HME, et elle est à même de voir à quel point une lésion cérébrale traumatique légère peut bouleverser la vie d’une personne. « Les symptômes de la
commotion peuvent avoir des conséquences graves : un patient peut avoir de la difficulté
MCH Concussion Clinic and sees first
disrupt someone’s life. “The symptoms
of a concussion can be very limiting,
especially for a teenager, and since we
can’t predict how long it will be before
they feel better or go back to their nor-
mal functioning or resume their normal
activities, it can cause anxiety and
depression.”
Cognitive behavioural therapy, re-
à se concentrer à l’école, ne plus être capable de faire du sport ou aller dans des endroits
assurance about recovery, relaxation tech-
peut pas prédire combien de temps il faudra pour qu’il se sente mieux, fonctionne normale-
of the ways that we help our patients feel
bruyants. Ça peut être très contraignant, en particulier pour un adolescent ; et comme on ne
ment ou reprenne ses activités, la situation peut devenir une cause d’anxiété et de dépression.
La thérapie cognitive comportementale, la rassurance sur le rétablissement, les tech-
niques de relaxation et les exercices de respiration sont certaines des approches utilisées
pour aider nos patients à se sentir mieux », explique Dre Gauthier.
LA PATIENCE PEUT MENER LOIN
Aujourd’hui, Jaden a repris le hockey et n’a plus aucun symptôme, au grand soulagement de
son père. « Maintenant qu'il est de retour sur la glace, c'est un vrai plaisir de le voir jouer. Il a
un bel avenir devant lui. »
M
Quant à Jaden, son conseil pour quiconque vit une situation semblable : « soyez patient ! »
niques and breathing exercises, are some
better again,” explains Dr. Gauthier.
PATIENCE GOES A LONG WAY
Today, Jaden is back to playing hockey and
is 100 per cent symptom-free–a big relief
to his dad. “Now that he’s back to playing,
it’s a real joy to watch him on the ice. He
has a great future ahead of him.”
As for Jaden, his words of advice for
anyone experiencing something similar
are to “just be patient”. M
FALL 2016 MONTRÉAL enSANTÉ
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