Montréal enSanté V8N4 Automne/Fall 2016 | Page 59

OWEN EGAN CENTRE UNIVERSITAIRE DE SANTÉ MCGILL MCGILL UNIVERSITY HEALTH CENTRE Des membres de la Clinique des commotions cérébrales. À l’arrière, de g. à d. : Lisa Grilli, Fara Bahrpeyma, Helen Kocilowiz, Carlo Galli, Christine Beaulieu. À l’avant, de g. à d. : Meghan Straub, Catherine Chapados, Karine Gauthier, Connie Scuccimarri, Marielle Purdy. Members of the Concussion Clinic. Back, left to right: Lisa Grilli, Fara Bahrpeyma, Helen Kocilowiz, Carlo Galli, Christine Beaulieu. Front, left to right: Meghan Straub, Catherine Chapados, Karine Gauthier, Connie Scuccimarri, Marielle Purdy. g  cérébrales. L’équipe principale comprend une coordonnatrice des admissions, des coordon- g  Dr. Karine Gauthier, a neuropsych- natrices en traumatologie, des physiothérapeutes, des neuropsychologues et des psycho- ologist, also lends her expertise to the médecins et professionnels de la santé peuvent aussi être consultés. hand just how severely this injury can logues. Si nécessaire, selon les besoins spécifiques d’un patient et de sa famille, d’autres La physiothérapeute Christine Beaulieu, qui a travaillé avec Jaden, explique qu’il y a un ordre pour traiter les commotions. « Nous testons les capacités physiques et cognitives pour voir si les symptômes de la commotion réapparaissent. Et nous nous assurons que le patient est totalement fonctionnel sur le plan cognitif avant de lui donner le feu vert pour reprendre ses activités sportives, et ce, même s’il a retrouvé toutes ses capacités physiques. » La Dre Karine Gauthier, neuropsychologue, apporte aussi son aide à la Clinique des commotions cérébrales de l’HME, et elle est à même de voir à quel point une lésion cérébrale traumatique légère peut bouleverser la vie d’une personne. « Les symptômes de la commotion peuvent avoir des conséquences graves : un patient peut avoir de la difficulté MCH Concussion Clinic and sees first disrupt someone’s life. “The symptoms of a concussion can be very limiting, especially for a teenager, and since we can’t predict how long it will be before they feel better or go back to their nor- mal functioning or resume their normal activities, it can cause anxiety and depression.” Cognitive behavioural therapy, re- à se concentrer à l’école, ne plus être capable de faire du sport ou aller dans des endroits assurance about recovery, relaxation tech- peut pas prédire combien de temps il faudra pour qu’il se sente mieux, fonctionne normale- of the ways that we help our patients feel bruyants. Ça peut être très contraignant, en particulier pour un adolescent ; et comme on ne ment ou reprenne ses activités, la situation peut devenir une cause d’anxiété et de dépression. La thérapie cognitive comportementale, la rassurance sur le rétablissement, les tech- niques de relaxation et les exercices de respiration sont certaines des approches utilisées pour aider nos patients à se sentir mieux », explique Dre Gauthier. LA PATIENCE PEUT MENER LOIN Aujourd’hui, Jaden a repris le hockey et n’a plus aucun symptôme, au grand soulagement de son père. « Maintenant qu'il est de retour sur la glace, c'est un vrai plaisir de le voir jouer. Il a un bel avenir devant lui. » M Quant à Jaden, son conseil pour quiconque vit une situation semblable : « soyez patient ! » niques and breathing exercises, are some better again,” explains Dr. Gauthier. PATIENCE GOES A LONG WAY Today, Jaden is back to playing hockey and is 100 per cent symptom-free–a big relief to his dad. “Now that he’s back to playing, it’s a real joy to watch him on the ice. He has a great future ahead of him.” As for Jaden, his words of advice for anyone experiencing something similar are to “just be patient”. M FALL 2016 MONTRÉAL enSANTÉ 57