Montréal enSanté V8N4 Automne/Fall 2016 | Page 132

Écrire sur les murs Writings on The Wall LES GRAFFITIS : UNE FORME D’ART OU DE VANDALISME? THE GRAFFITO: ART FORM OR ACT OF VANDALS? Par | By Jason Santerre E E ric Felisbret has documented New York City’s graffiti scene for over 30 years. In a story published by The New York Times, Mr. Felisbret says there are two types of ric Felisbret a documenté la scène de graffitis new-yorkaise graffito. Bombing is volume-based whereby “writers” want to York Times, M. Felisbret explique qu’il existe deux types de the aerosol can. A “burner” piece really pops and should make pendant plus de 30 ans. Dans un article publié dans le New graffitis. Le « bombing » est basé sur le volume : les « écrivains » veulent « taguer » le plus d’endroits possible. Le « burning » est le côté artistique de la bombe aérosol. L’œuvre d’un « burner » se démarque et les gens devraient s’arrêter pour la regarder. Mais de quelle façon les graffitis affectent-ils les contribuables, les propriétaires et les commerçants? Est-ce qu’une murale soi- gneusement conçue qui reflète le caractère du voisinage peut faire “tag” as many places as possible. Burning is the artistic side of people stop and take notice. But how does graffiti affect taxpayers, property owners, and shopkeepers? Can a carefully crafted mural that reflects the neighbourhood’s character bring value to a quartier? Most would agree: If a property is to be sprayed, hopefully it’s sprayed with care and not with messages only gang members understand. In 2013, the city of Montreal spent $3.5 million on erasing augmenter la valeur d’un quartier? graffiti from 150,000 square metres of civic property, according pour effacer les graffitis sur 150 000 mètres carrés de propriété de the fight against graffito bombers, the city invested in designated En 2013, la Ville de Montréal a dépensé 3,5 millions de dollars la Ville, selon un rapport de la police du SPVM. Au lieu de dépenser l’argent des contribuables pour faire la guerre aux graffiteurs, la Ville a investi dans des endroits désignés pour les graffitis. En collaboration avec plusieurs partenaires, incluant la coopérative MU, près de 100 murales ornent maintenant les murs de Montréal. « La mission de MU est d’embellir Montréal en réalisant des murales ancrées dans les communautés locales. Le cœur de sa g 130 QUARTIER SANTÉ AUTOMNE 2016 to a police (SPVM) report. In lieu of spending taxpayer money on wall space. In collaboration with several partners, including the MU cooperative, nearly 100 murals now adorn Montreal’s walls. MU’s mission statement is “to beautify the city by creating murals that are anchored in local communities. At the heart of its approach is the desire to see and experience art on a daily basis, to trigger a social transformation and to turn Montreal into an open-air art Museum.”gg