Écrire sur les murs
Writings on The Wall
LES GRAFFITIS : UNE FORME D’ART
OU DE VANDALISME?
THE GRAFFITO: ART FORM OR ACT OF VANDALS?
Par | By Jason Santerre
E
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ric Felisbret has documented New York City’s graffiti
scene for over 30 years. In a story published by The New
York Times, Mr. Felisbret says there are two types of
ric Felisbret a documenté la scène de graffitis new-yorkaise
graffito. Bombing is volume-based whereby “writers” want to
York Times, M. Felisbret explique qu’il existe deux types de
the aerosol can. A “burner” piece really pops and should make
pendant plus de 30 ans. Dans un article publié dans le New
graffitis. Le « bombing » est basé sur le volume : les « écrivains »
veulent « taguer » le plus d’endroits possible. Le « burning » est
le côté artistique de la bombe aérosol. L’œuvre d’un « burner » se
démarque et les gens devraient s’arrêter pour la regarder.
Mais de quelle façon les graffitis affectent-ils les contribuables,
les propriétaires et les commerçants? Est-ce qu’une murale soi-
gneusement conçue qui reflète le caractère du voisinage peut faire
“tag” as many places as possible. Burning is the artistic side of
people stop and take notice.
But how does graffiti affect taxpayers, property owners, and
shopkeepers? Can a carefully crafted mural that reflects the neighbourhood’s character bring value to a quartier? Most would agree:
If a property is to be sprayed, hopefully it’s sprayed with care and
not with messages only gang members understand.
In 2013, the city of Montreal spent $3.5 million on erasing
augmenter la valeur d’un quartier?
graffiti from 150,000 square metres of civic property, according
pour effacer les graffitis sur 150 000 mètres carrés de propriété de
the fight against graffito bombers, the city invested in designated
En 2013, la Ville de Montréal a dépensé 3,5 millions de dollars
la Ville, selon un rapport de la police du SPVM. Au lieu de dépenser
l’argent des contribuables pour faire la guerre aux graffiteurs, la Ville
a investi dans des endroits désignés pour les graffitis. En collaboration avec plusieurs partenaires, incluant la coopérative MU, près de
100 murales ornent maintenant les murs de Montréal.
« La mission de MU est d’embellir Montréal en réalisant des
murales ancrées dans les communautés locales. Le cœur de sa g
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QUARTIER SANTÉ AUTOMNE 2016
to a police (SPVM) report. In lieu of spending taxpayer money on
wall space. In collaboration with several partners, including the
MU cooperative, nearly 100 murals now adorn Montreal’s walls.
MU’s mission statement is “to beautify the city by creating
murals that are anchored in local communities. At the heart of its
approach is the desire to see and experience art on a daily basis,
to trigger a social transformation and to turn Montreal into an
open-air art Museum.”gg