g « Nous n’en sommes qu’à mi-parcours de
gg
Noémie was already seeing a psychologist regularly to help her cope with anxiety
progrès. La première chose que nous avons
more specialized care. Noémie was referred to the McGill University Health Centre Mont-
la phase I, mais nous voyons déjà de grands
and obsessive-compulsive disorder (OCD), but her family felt like their daughter needed
faite, c’est de rencontrer l’équipe clinique
real Children’s Hospital (MCH-MUHC) Adolescent Medicine clinic. She and her family met
qui nous a expliqué la maladie, raconte Sylvie. Puis, on nous a mis en contact avec un
groupe d’entraide de parents. C’était très
rassurant de parler à des parents qui traversaient la même épreuve que nous. Et c’était
réconfortant pour moi d’avoir mon mari à
mes côtés lors de ces séances, parce que je
with Dr. Giosi Di Meglio, Nutritionist Peggy Alcindor and Therapist Anne-Marie Mar-
tinez. Together they conducted a comprehensive assessment and diagnosed Noémie with
anorexia nervosa. “We were surprised by the diagnosis, but glad it was caught early,” says
Sylvie. “She didn’t have to be hospitalized, but we all knew we had a long road to recovery
ahead of us. That’s when the team established a course of action and told us about familybased treatment.”
n’avais pas l’impression de devoir mener
cette bataille seule. » Noémie et sa famille
ont aussi participé avec leur thérapeute à un
repas thérapeutique, organisé dans la cuisine
de la clinique. « Cet exercice est l’occasion
pour nous d’observer, de résoudre des problèmes et d’apprendre aux familles à reproduire le bon déroulement des repas à la maison », explique le Dr Erdstein.
L’équipe a suggéré que Noémie soit super-
visée pendant les repas, parce qu’elle a sou-
vent tendance à sauter les repas ou à cacher
de la nourriture. « Je devais faire des vérifications dans la maison, parce qu’elle cachait de
et elle dîne tous les jours avec eux dans leur
(g. à d.) Sue Mylonopoulos, travailleuse sociale et spécialiste de la thérapie familiale, le Dr Jason
Bond, psychiatre, et la Dre Suzanne MacDonald, médecin spécialiste en médecine de l’adolescence, discutent de l’évolution du poids de leur patiente au cours des derniers mois. (l. to r.) Sue
Mylonopoulos, social worker and family-based treatment therapist, Dr. Jason Bond, psychiatrist, and
Dr. Suzanne MacDonald, Adolescent Medicine physician, discuss one of their patient’s weight progress over the last few months.
renutrition est difficile, mais elle sent que la
Empowering families to overcome the disease
mari, les bons outils pour faire face à la mala-
hospital, but thanks to practices like family-based treatment (FBT), the lengths of stay
sive ou frustrée par la nourriture, il suffit de
treatment is about empowering parents with the skills needed to help re-nourish their
la nourriture partout, explique Sylvie. Et pour
éviter qu’elle soit stigmatisée quand elle est
à l’école, ses grands-parents la rejoignent,
voiture. » Sylvie admet que le processus de
thérapie familiale leur a donné, à elle et à son
die. « Quand Noémie commence à être agresme dire : “je sais que ce n’est pas ma fille, c’est
la maladie.” »
L’alimentation naso-gastrique
Historically, patients being treated for eating disorders would spend months in the
have been greatly reduced. Or in Noémie’s case, completely avoidable. “Family-based
children,” says Dr. Julius Erdstein, director of Adolescent Medicine at the MCH-MUHC.
“We help parents learn how to do battle with anorexia and not with their child.” The
treatment takes place over a six- to nine-month period and is divided into three phases.
Phase I is known as the weight restoration phase and focuses on educating the patient
facilite le rétablissement
and their family about the dangers of malnutrition, and assists parents in restoring their
l’adolescence utilise désormais l’alimentation
tient; and Phase III is about establishing a healthy adolescent identity. This last phase only
L’équipe professionnelle en médecine de
naso-gastrique comme traitement standard
pour tous les patients qui doivent être hos-
pitalisés, plutôt que l’approche « commencez
lentement et allez-y lentement ». « Par le pas-
daughter or son’s weight. Phase II focuses on returning the control over eating to the pabegins when the patient is able to maintain an ideal weight on their own and focuses on
personal autonomy and the development of appropriate parental boundaries regarding
eating habits.
“We’re only halfway through Phase I, but I’ve seen some big improvements. The first
sé, nous introduisions de très petites quan-
thing we did was meet with the clinical team and they explained the disease to us,” says
était nécessaire pour éviter le syndrome
to talk to other parents going through the same thing. It was also comforting to have
tités d’aliments très lentement. Cette étape
de renutrition, une complication grave g
Sylvie. “Then they put us in touch with a parent support group. It was very reassuring
my husband come to the sessions, because I didn’t feel like I had to fight this battle gg
SUMMER2016
2016 MONTRÉAL enSANTÉ
SUMMER
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