Montréal enSanté V8N2 Printemps/Spring 2016 | Page 59

PHOTO : PATRICIA VASQUEZ
Quelques membres de l ’ équipe qui s ’ occupe de la patiente Miranda Edwards . De gauche à droite : Nicki Bumbaca , Panhavat Huor , Marian Lowry , Dr Ahmad Al Ghamdi , Dr Juan Rivera , Antonella D ’ Antonio , Ingrid Sandy , Dr Mark Sherman A few members of the staff who take care of Miranda Edwards . From left to right : Nicki Bumbaca , Panhavat Huor , Marian Lowry , Dr . Ahmad Al Ghamdi , Dr . Juan Rivera , Antonella D ’ Antonio , Ingrid Sandy and Dr . Mark Sherman
g à un niveau presque dangereux et ses signes vitaux devaient être surveillés de près . Par la suite , au-delà de la douleur et des complications découlant de la chirurgie , la vie de Miranda a repris son cours normal . Selon les médecins , elle avait désormais moins de 5 % de chances de faire l ’ expérience de complications reliées à son phéochromocytome .
« J ’ avais des rendez-vous de suivi tous les 6 mois , puis une fois par année , lorsque les choses se sont améliorées », explique Miranda . Mais le 10 octobre 2014 , elle a appris que son phéochromocytome était de retour . « J ’ étais en plein déni , raconte Miranda avec émotion . Je savais qu ’ à partir de ce moment-là , tout allait changer . »
Dose de réalité
Au retour de Las Vegas , les choses ont progressé rapidement .
« Ils ont trouvé de multiples tumeurs près de la même région qu ’ avant , explique-t-elle . Mais cette fois , c ’ était différent . Elles étaient métastatiques et récurrentes ; il s ’ agissait du cas le plus complexe . »
Rendue à ce point , Miranda n ’ avait qu ’ une seule chose en tête : obtenir les meilleurs soins possible , même si cela voulait dire aller à l ’ étranger .
« En faisant mes recherches sur l ’ internet , je suis tombée sur le nom du Dr Juan Rivera , un spécialiste renommé dans le domaine du phéochromocytome , qui travaillait ici au Québec , se rappelle-t-elle . Je lui ai fait parvenir un courriel et il m ’ a répondu quelques heures plus tard . g gg this time it was different . It was metastatic and recurrent , which is the most complicated type .”
At that point Miranda had only one goal in mind : get the best care possible , even if it meant going overseas .
“ While doing research on the internet , I stumbled upon Dr . Juan Rivera ’ s name , a renowned specialist in pheocromocytoma , who worked right here in Quebec ,” she recalls . “ I reached out to him via email and he answered in a matter of hours . He said he would see me and that I was going to meet with his multidisciplinary team .”
Dr . Juan Rivera is an endocrinologist specialist and director of the Endocrine Tumour Fellowship at the MUHC . “ From a medical point of view , we had a good chance at helping Miranda by gg
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