Montréal enSanté V8N2 Printemps/Spring 2016 | Page 28

COMMUNAUTÉ • COMMUNITY g  MES : Quelles sont vos aspirations pour le futur de la Fondation? DD : Je veux vraiment que les gens comprennent que ce n’est pas un jeu ou une histoire de gloire pour moi. C’est du sérieux et je suis vraiment engagé à faire une différence. Je crois que je considère ça comme un devoir. Je suis très chanceux. Je dois redonner le plus possible. Mon but est de bâtir une fondation qui couvrira l’Afrique et qui survivra à la fin de ma carrière, et à la fin de ma vie. Je veux faire grandir l’impact de la fondation en Afrique et un jour, à travers le monde. Pourquoi pas?   MES : Quels sont les moments liés à la Fondation dont vous êtes le plus fier? DD  : J’aime être avec les enfants, j’aime qu’ils me sourient. C’est la direction que je veux prendre. Et de voir à quel point tout est important, des sacs d’école aux trousses pour la mala- C’est du sérieux et je suis vraiment engagé à faire une différence. Je crois que je considère ça comme un devoir. It is serious and I am really committed to making an impact. I think that I see it as my duty. ria. Tout. gg  fight against the disease a few MES : Qu’est-ce qui vous manque le plus lorsque vous êtes loin? make health one of the pillars of my Foun- DD : La chaleur de mon pays (rires). Sérieusement, ma famille me manque et mes amis. Même la nourriture. Par contre, j’espère que j’aurai l’occasion d’aider les Canadiens à en découvrir davantage sur mon pays. months later. That’s when I decided to dation. The second pillar is education. MES: What’s on the horizon? DD: First of all, we plan to open our first medical center in Abidjan. It should be made available to patients by June. We are currently equipping it. Then we launch the first “Heart Mobile,” which is a unique medical vehicle equipped for heart dis- ease. Heart disease is the number one killer in Africa for adults. Unfortunately, it doesn’t get much media attention. People tend to focus more on communicable diseases. We decided, with our partner The Heart Fund, to do something about it. MES: And what about education? DD: First, we are building one school and hopefully two more starting in September of 2016. We are also working with UNESCO on the new system for literacy through mobile phones. It’s a pilot project but if it works, it is going to be revolutionary. MES: What are your hopes for the Founda- MES : En matière d’ajustement, est-ce que ce fut difficile de venir jouer à Montréal? DD : Ce fut une expérience positive. Je me souviens lorsque je suis arrivé, j’étais surpris par la gentillesse des gens. Je me suis dit « les gens sont-ils vraiment comme ça ici? » Puis, j’ai réalisé que oui, ils le sont. Je suis chanceux d’avoir pu m’adapter et aider mon équipe à réussir une bonne saison. MES : Ce genre d’accueil a dû vous faire chaud au cœur. DD : J’ai été très ému. Tant de chaleur m’a surpris, et j’ai vraiment senti que les gens me fai- saient confiance. En même temps, c’était un défi. Je ne pouvais pas les décevoir. Mais ça m’a aidé à m’intégrer dans l’équipe, et j’espère sincèrement que j’ai réussi à combler les attentes des partisans. g 26 MONTRÉAL enSANTÉ PRINTEMPS 2016 tion’s future? DD: I really want people to understand that this is not a game or a fame thing for me. It is serious and I am really committed to making an impact. I think that I see it as my duty. I have been blessed. I need to give back as much as I can. My hope is to build a foundation that will cover Africa and will survive the end of my football career, and also survive me. I want to grow the impact of the foundation in Africa and, one day, around the world. Why not? gg