Montréal enSanté MES V10N1 Hiver/Winter 2018 | Page 29
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Pour M. Cournoyer, la clé pour réussir sa retraite est de donner et gg For Mr. Cournoyer, the key to retirement is to give and move.
à mon âge (74) », dit-il, ajoutant qu’il garde un horaire de travail chargé says, adding that he keeps a busy work schedule to stay mentally
g
de bouger. « C’est important pour moi de rester actif, particulièrement
pour conserver une bonne santé mentale. La majeure partie de cet ho-
raire concerne d’ailleurs les Canadiens.
“It’s important for me to stay active, especially at my age (74),” he
fit, and much of that schedule revolves around the Canadiens.
“My relationship with the team started when I was 16, and I’m
« Ma relation avec l’équipe a commencé quand j’avais 16 ans, et je still representing the organization as one of their ambassadors,
ce soit en organisant une partie de hockey avec des dignitaires ou en pating in a golf tournament, charity events, opening ceremonies,
représente encore l’organisation en tant qu’un des ambassadeurs, que
participant à un tournoi de golf, à des événements de bienfaisance, des
cérémonies d’ouverture, etc. Physiquement, je suis limité à certains
exercices en raison de mes multiples chirur-
gies, mais je me fais un devoir de m’entraîner
from hosting a hockey game with certain dignitaries or partici-
et cetera. Physically, I’m limited to certain exercises on account of
my numerous operations, but I make a point of working out on at
least five times a week.”
Long before he was the Roadrunner, Mr.
au moins cinq fois par semaine. » Cournoyer was like any other kid growing
M. Cournoyer était un enfant comme les of wearing la sainte-flanelle. Born in Drum-
Bien avant qu’il devienne le « Roadrunner »,
autres alors qu’il grandissait à Québec durant
les années 1950 en rêvant de porter la sainte
flanelle. Né à Drummondville en 1943, le jeune
Cournoyer aimait tellement le hockey qu’il
s’est fait engager à la patinoire locale juste
up in Quebec during the 1950s: dreaming
mondville in 1943, the young Cournoyer
loved hockey so much he made sure he was
hired at the local rink just so he’d get all the
ice time he wanted.
But no amount of practice could make
pour avoir le temps de glace qu’il désirait. the young Cournoyer taller. At five feet,
n’aurait pu faire grandir le jeune Cournoyer. small. But passion trumps size on the ice.
Mais même toute la pratique du monde
À cinq pieds, sept pouces, il était considéré
comme petit. Mais la passion l’emporte sur
la taille sur la patinoire. « Je dis toujours aux
jeunes garçons et jeunes filles, si vous avez le
désir de jouer et le talent nécessaire, la taille
importe peu. Henri Richard et moi en sommes
seven inches, he was considered quite
“I always tell young boys and girls, if you
have the desire and the talent to play the
game, it’s not your size that counts,” he
says. “Henri Richard and I are two very
good examples of how size doesn’t matter.”
It’s no wonder then that he was voted
deux excellents exemples », dit-il. Canadiens’ captain before the 1975 season
capitaine des Canadiens avant la saison de “It was a tremendous honour,” he says.
Ce n’est donc pas étonnant qu’il soit élu
1975 lors d’un vote à l’unanimité de ses coé-
quipiers. « Ce fut un grand honneur », dit-il.
« En tant que capitaine, j’ai joué plus fort que
jamais dans ma vie », disait-il lors d’une entre-
vue accordée à l’occasion de la soirée de son
in a unanimous vote by his teammates.
“As captain, I played harder than I had ever
played in my life,” he told the Hockey Hall
of Fame during an induction ceremony
interview. “I enjoyed representing the
team. We were very close. When we lost,
intronisation au Temple de la renommée. we lost together. When we won, we won together.”
Drummondville et colocataire sur la route, Jean Béliveau. « À part se mondville native and roommate on the road, Jean Béliveau.
véritable amour du jeu et de ses coéquipiers. Il disait qu’un bon capi- showed me a true love for the game and his teammates. He said
M. Cournoyer dit qu’il a beaucoup appris de son confrère natif de
coucher tôt (M. Béliveau était son aîné de 13 ans), il m’a enseigné le
taine est toujours prêt à aider l’équipe, tant sur la glace qu’à l’extérieur.
Vous êtes là pour régler les problèmes et garder tout le monde uni. Le
respect est très important. »
En 1972, le temps était venu pour le monde du hockey, et pas seule-
Mr. Cournoyer says he learned a lot from his fellow Drum-
“Besides going to bed early (Mr. Béliveau was 13 years older), he
a good captain is always ready to help the team, both on and off
the ice. You’re there to solve problems and keep everyone united.
Respect is very important.”
In 1972, it was time for the hockey world, and not just Mont-
ment Montréal, de respecter le « Roadrunner ». M. Cournoyer a pu faire real, to respect the Roadrunner. Mr. Cournoyer put his leadership
demeure sans doute les huit meilleures parties de hockey jamais dis- the best eight games of hockey ever played, what with the pol-
valoir son leadership et son talent lors de la Série du siècle de 1972, qui
putées, avec la Guerre froide en toile de fond. g
and skill on full display during the 1972 Summit Series, arguably
itics of a Cold War as a backdrop. gg
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