Montréal enSanté MES V10N1 Hiver/Winter 2018 | Page 28
COMMUNAUTÉ • COMMUNITY
« Roadrunner »
poursuit sa
lancée!
Run On,
Roadrunner!
Par | By Jason Santerre
PHOTO : THE CANADIAN PRESS / GRAHAM HUGHES
39 ANS APRÈS SA RETRAITE, YVAN COURNOYER
PORTE TOUJOURS LE CH DANS SON CŒUR
L
39 YEARS SINCE RETIREMENT, YVAN COURNOYER
STILL WEARS THE CH ON HIS HEART
la Californie. La route est longue entre le désert de Mojave et Mon- R
un roadrunner bien de chez nous se faufiler à travers les défenseurs past defenders from one end of The Forum ice to the other. In-
es roadrunners ne volent pas. L’oiseau court plutôt à une vitesse
de 35 km/h pour échapper à ses prédateurs dans les déserts de
tréal, mais pendant 16 années, les amateurs de hockey ont observé
sur la glace du Forum. En effet, peu de joueurs avaient le pouvoir de
faire lever la foule comme Yvan « Roadrunner » Cournoyer.
Avec sa ténacité, son puissant lancer et sa vitesse inégalée, il a
oadrunners don’t fly. Instead, the fleet-footed fowl run
at speeds of 35 km/h to escape predators in the deserts of
California. It’s a long way from the Mojave to Montreal, but for
16 years, hockey fans witnessed a roadrunner de chez nous zip
deed, few players could raise fans out of their seats like Yvan
“Roadrunner” Cournoyer.
With tenacity, a heavy shot, and unmatched speed, he amassed
amassé 428 buts et 435 passes tout au long de sa carrière qui le mena 428 goals and 435 assists on the way to the Hockey Hall of Fame.
hissé le chandail numéro 12 de Dickie Moore et de M. Cournoyer au- raised both Dickie Moore’s and Mr. Cournoyer’s number 12 to the
au Temple de la renommée du hockey. D’ailleurs, les Canadiens ont
dessus de la patinoire du Centre Bell le 12 novembre 2005.
« J’ai remporté la coupe Stanley dès ma première année (1963)
Fittingly, it was on the 12th of November, 2005 when the Canadiens
rafters of the Bell Centre.
“I won the Stanley Cup my first year (1963) with the Canadiens,”
avec les Canadiens », se rappelle M. Cournoyer. « J’ai toujours rêvé de says Mr. Cournoyer now, looking back. “It was always my dream to
mière année est la plus spéciale pour moi. » Il a par la suite remporté most special one.” He would go on to win nine more Cups between
jouer pour l’équipe, alors la coupe Stanley que j’ai remportée la pre-
neuf coupes jusqu’en 1979, lorsque la paternité et un dos blessé l’ont
forcé à prendre sa retraite.
La retraite peut causer chez certaines personnes un choc sur le
play for the team, so to win the Cup in my first year made it the
that rookie season and 1979, when father time and a bad back
forced him to retire.
Retirement can be a shock to the system for some, but it can
système, et ce choc peut être bien pire pour les athlètes profession- be much worse for the professional athlete. In an interview with
Daniel Levinson affirmait qu’après avoir investi autant d’années dans vesting so many years to intense competition, it becomes integral
nels. Lors d’une entrevue accordée au Huffington Post, le psychologue
la compétition intense, elle devient une partie intégrante de soi.
« C’est comme si l’entraînement, la compétition et leur identité deve-
naient inextricables, » explique Levinson. « Pour cette raison, lâcher
prise peut avoir des conséquences dévastatrices. » g
26
MONTRÉAL enSANTÉ HIVER 2018
Huffington Post, psychologist Daniel Levinson found that after in-
to their sense of self. “It’s like training and competing b