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SALONS
une harmonie merveilleuse. Moi aussi
je visais à atteindre le même système
tripartite. C’était pour cette raison que la
marque Kraemer m’a le plus attirée.
On suppose que le succès de la
marque en Asie a pu peser dans la
décision de la lancer en Corée.
Non, pas du tout. Je pense plutôt que
le lancement de la marque Kraemer en
Corée pourra renforcer sa place en Asie.
Quelles sont les attentes des clientes
coréennes par rapport à l’impli-
cation d’une marque française en
Corée ?
Je pense qu’elles vont s’attendre à voir la
« beauté romantique de Paris ». Je suis
en train de tout faire pour satisfaire leurs
attentes.
Les pratiques de coiffure entre la
Corée et la France sont différentes.
Quels peuvent être les apports des
coiffeurs français aux habitudes
coréennes ?
Je pense qu’il y a eu des styles similaires
entre la Corée et la France. Il y a 100 ans
par exemple, à l’époque de la monarchie,
la coiffure prédominante consistait à
fixer les cheveux vers le haut comme un
chignon. Cela correspondait à la volonté
de symboliser l’autorité royale. Si on fait
une comparaison des styles, les tech-
niques sont bien sûr différentes mais si
on essaie de rapprocher celles-ci avec un
peu d’étude, cela peut donner lieu à un
style chic qui correspond à la tendance
d’aujourd’hui.
On suppose que vous voudriez bien
partager vos pratiques de coiffure
auprès d’un public français. Le fait
de signer avec une marque française,
est-ce pour vous l’occasion d’un bel
échange de pratiques entre la Corée
et la France ?
L’échange dans le domaine de l’industrie
de la beauté entre la Corée et la France
existe déjà. Nous renforçons cet
échange d’un point de vue culturel et
technique. C’est ce que je veux exprimer
et transmettre. Je souhaite me situer à
l’intersection du marché de la beauté
entre ces deux pays.
Peut-on résumer votre philosophie ?
Dans notre secteur, la « philosophie de
beauté » exprimée par un entrepreneur
doit être la même dans n’importe quel
pays. Il s’agit d’essayer de satisfaire au
maximum les besoins des clients dans la
réalisation de la beauté. C’est aussi ma
philosophie.
Là, vous ouvrez à court terme
20 salons dans le pays. Si l’on
se projette à l’horizon des 10 ou
20 ans, comment envisagez-vous
le développement de la marque ?
Mon vœu le plus cher, c’est que dans 10
ou 20 ans, chaque salon Kraemer coréen
constitue l’expression maximale de la
beauté. Et qu’il soit porteur d’une grande
influence sur l’industrie de beauté dans
le pays.