Mon premier magazine KRAEMER_MAGAZINE_08_Pages-Simples | Page 68

68 SALONS une harmonie merveilleuse. Moi aussi je visais à atteindre le même système tripartite. C’était pour cette raison que la marque Kraemer m’a le plus attirée. On suppose que le succès de la marque en Asie a pu peser dans la décision de la lancer en Corée. Non, pas du tout. Je pense plutôt que le lancement de la marque Kraemer en Corée pourra renforcer sa place en Asie. Quelles sont les attentes des clientes coréennes par rapport à l’impli- cation d’une marque française en Corée ? Je pense qu’elles vont s’attendre à voir la « beauté romantique de Paris ». Je suis en train de tout faire pour satisfaire leurs attentes. Les pratiques de coiffure entre la Corée et la France sont différentes. Quels peuvent être les apports des coiffeurs français aux habitudes coréennes ? Je pense qu’il y a eu des styles similaires entre la Corée et la France. Il y a 100 ans par exemple, à l’époque de la monarchie, la coiffure prédominante consistait à fixer les cheveux vers le haut comme un chignon. Cela correspondait à la volonté de symboliser l’autorité royale. Si on fait une comparaison des styles, les tech- niques sont bien sûr différentes mais si on essaie de rapprocher celles-ci avec un peu d’étude, cela peut donner lieu à un style chic qui correspond à la tendance d’aujourd’hui. On suppose que vous voudriez bien partager vos pratiques de coiffure auprès d’un public français. Le fait de signer avec une marque française, est-ce pour vous l’occasion d’un bel échange de pratiques entre la Corée et la France ? L’échange dans le domaine de l’industrie de la beauté entre la Corée et la France existe déjà. Nous renforçons cet échange d’un point de vue culturel et technique. C’est ce que je veux exprimer et transmettre. Je souhaite me situer à l’intersection du marché de la beauté entre ces deux pays. Peut-on résumer votre philosophie ? Dans notre secteur, la « philosophie de beauté » exprimée par un entrepreneur doit être la même dans n’importe quel pays. Il s’agit d’essayer de satisfaire au maximum les besoins des clients dans la réalisation de la beauté. C’est aussi ma philosophie. Là, vous ouvrez à court terme 20 salons dans le pays. Si l’on se projette à l’horizon des 10 ou 20 ans, comment envisagez-vous le développement de la marque ? Mon vœu le plus cher, c’est que dans 10 ou 20 ans, chaque salon Kraemer coréen constitue l’expression maximale de la beauté. Et qu’il soit porteur d’une grande influence sur l’industrie de beauté dans le pays.