Magazine des Elus de Dieu LES MIRACLES DU VŒU | Page 80
que c’était risqué, mais je ne voulais pas durer à la frontière. Il
était presque 21 heures, on était à quelques kilomètres d’Elibou
et voilà, le car a stationné sous l’ordre des hommes en armes qui
menaçaient d’ouvrir le feu. Un passager demande : c’est qui
ceux-là ? Un autre répond : des braqueurs. Parmi les voleurs,
deux sont montés dans le car. Je sais que vous tous, vous avez
des téléphones portables et de l’argent. Mettez-les sur vos
cuisses et les mains sur la tête. Je vous préviens que celui qui
n’obéit pas, qui ne coopère pas sera tué sur le champ. Celui qui
tentera de téléphoner sera également tué, ordonna l’un des
d’eux. La peur a atteint son comble avec l’un des passagers qui
n’avait que vingt mille francs. Ils ont pris les vingt mille francs
et ont tiré une balle dans son pied parce qu’ils estimaient qu’il
cachait la bonne part quelque part. Un d’entre les deux hurla
encore en ces termes : on n’a pas du temps à perdre, celui qui
cache son argent subira le même sort. Et cette fois, on changera
de cible.Ca ne sera plus sur le pied mais dans la tête. N’essayez
pas de nous faire perdre le temps, ne nous poussez pas à
commettre des crimes non plus. Mais je n’étais pas prêt à donner
mon argent. Ce sont toutes nos économies qui étaient dans ma
main. Tout le monde était paniqué, mais moi non, parce que
c’était une occasion d’expérimenter ce que je venais de lire dans
votre livre. J’avais pris votre livre sur le vœu chez mon grand-
frère, je l’ai lu plusieurs fois et j’étais entrain de le relire quand
les braqueurs nous ont arrêtés. J’ai tout de suite fait un vœu à
l’Eternel. J’ai déposé le livre sur mes cuisses et j’ai mis ma main
sur ma tête. Lorsque celui qui passait ramasser l’argent est arrivé
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