Magazine des Elus de Dieu LES MIRACLES DU VŒU | Page 72
CHAPITRE XI
LES ERREURS A EVITER CONCERNANT LE VŒU
Il ne faut jamais faire un vœu parce que quand l’autre était
dans la même situation, Il l’a fait.
En 1996, j’étais en mission à Buyo, une petite ville de la
Côte-d’Ivoire. Je résidais dans un campement appelé Gui-Dâla.
Pour aller à l’église, je devais traverser le fleuve Sassandra en
pirogue. Depuis mon enfance, j’avais juré de ne jamais monter
dans une pirogue. Cela me faisait tellement peur. Mais le samedi
09 mars de cette année, précisément à 18h, et je ne pourrai
jamais oublier cette date; je n’avais pas le choix. Je devais quitter
Gui-Dâla pour aller à BuyoII le samedi soir pour pouvoir être à
l’heure à l’église le dimanche matin. Je n’avais pas d’autre choix
que celui de prendre une pirogue. Il n’y avait pas d’autre
alternative que celle de prendre la pirogue.
Un pêcheur devait me faire traverser moyennant cinq cent francs.
C’était le coût de la traversée à cette époque. Une fois devant le
fleuve, j’ai été accueilli par des révélations troublantes venant du
pêcheur. Il me dit : « Missionnaire, si ce n’est pas parce que
c’est vous, à l’heure ainsi, je traverse plus le fleuve. Il y a un
hippopotame qui a mis bas et à l’heure ainsi, il est dans cette
zone. Il a tué quelqu’un avant hier ». En me disant cette parole,
le vieux pêcheur ne savait pas ce qu’il venait de faire. En plus de
ma peur de traverser de l’eau en pirogue, il venait d’ajouter le
fait qu’un hippopotame nerveux rode à coté ? Mais nous n’avons
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