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Trois éléments sont essentiels pour produire du compost : la matière organique, l’air et l’eau. Le processus de fabrication est simple. Il suffit d’insérer les résidus de table, les rognures de gazon, les feuilles mortes, et les résidus de jardin dans le composteur. Les résidus sont divisés en deux types, soit les matériaux riches en azote (matière humide et verte) et les matériaux riches en carbone (matière sèche et brune). Lors du montage du tas, ou dans le composteur, il est important d’alterner une couche de matière carbonée et de matière azotée. La décomposition de la matière organique est le résultat de l’activité de microorganismes qui évoluent en présence d’air. Par conséquent, il faut assurer une aération adéquate du tas ou du composteur, de façon à permettre aux microorganismes d’accomplir leur travail. Il faut évider la compaction des matériaux. Enfin, pour assurer la décomposition de la matière organique, celle-ci doit être humide, mais sans excès. Une fois la décomposition terminée, les déchets organiques ont diminué de plus de 50% de leur volume initial. Le compost mature aura une couleur foncée, une texture fine et une odeur boisée agréable. Il est alors possible de s’en servir dans le jardin ou les plates-bandes afin de redonner de la vitalité aux plantes et arbustes.
Le compost, l’or brun des jardiniers
L’ABC du compostage
Références : voir page 23
Par Noémie Laplante et Maryska Beauregard
Le compost est un amendement de choix pour le jardin. Il ensemence le sol de microorganismes pour en améliorer la structure et sa qualité qui s’épuisent avec le temps et l’utilisation. Ainsi, pour les sols trop lourds (sols riches en argiles), il favorise le drainage et l’aération. Pour les sols trop légers (sols sablonneux), l’ajout de compost permet une meilleure rétention d’eau et en améliore la fertilité. Le compost contient des éléments nutritifs solubilisés et minéralisés, donc facilement assimilables par les plantes. L’ajout de compost élimine le besoin d’utiliser des engrais de synthèse.