L'ÉCO, la revue de l'environnement du Saguenay Lac-saint-Jean Été 2017 | Page 13

Plusieurs ressources sont disponibles

Sur le site Web : parcmarin.qc.ca/proteger

En consultant le dépliant résumant le Règlement : disponible en ligne ou en version papier dans les marinas (en été)

Sur la page Facebook : @parcmarinSSL

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En conclusion, le nouveau système air/liquide (breveté) s’est avéré plus performant énergétiquement que le standard au glycol en conditions réelles. De plus, il permet d’éliminer les différentes problématiques des systèmes conventionnels. Il est plus facile à installer, plus simple à opérer, occasionne moins d’entretien sur le cours de sa vie et est moins dispendieux à l’acquisition. De plus, il n’est pas affecté des problèmes reliés au système au glycol comme fuites de liquide et perte de pressurisation, de surchauffe des capteurs, gel en hiver, instabilité d’opération ainsi qu'entretiens plus fréquents et dispendieux par un spécialiste. Une prochaine étape sera une analyse technico-économique du système. Nous tenons à remercier sincèrement l’ensemble de l’équipe pour avoir mené à bien ce projet porteur et le CQRDA pour nous avoir appuyés dans l’octroi d’un crucial financement provincial de la part du MESI.

performant en comparaison au standard au glycol qui est peu, voir pas performant, en dessous des 300 W/m2.

La figure 3 présente des nettes et importantes augmentations de chaleur produites annuellement par le système air/liquide allant de 16 à 38.7% pour des capteurs horizontaux. L’échangeur de 1.21 m2 était relié à deux capteurs par un conduit de 6 pouces et celui de 0.61 m2 à un seul capteur par un conduit de 4 pouces. Le second système est le plus performant par rapport au standard au glycol.

Pour toutes les plages d’insolation, le système air-liquide démontre une supériorité sur le système liquide-liquide au glycol. Cette supériorité s’accroît avec la réduction de l’insolation.

La performance du système au glycol est fortement dépendante de l’insolation tandis que le système air-liquide présente réponse moins variable selon l’insolation.

Le rendement du système air/liquide montre une faible croissance aux basses insolations ou une relative constance.

Afin d’estimer l’impact de cette meilleure performance sur une base annuelle, nos rendements mesurés ont été projetés sur une base d’ensoleillement standardisée reçue horizontalement (CWEC- Canadian Weather year for Energy Calculation) pour quatre villes canadiennes. Nous remarquons immédiatement la prédominance des périodes de faible insolation, toute ville confondue. Cette réalité favorise le système air/liquide qui y est plus

Martin BOURBONNAIS, titulaire et chercheur, Chaire TERRE, cégep de Jonquière; Patrick DÉRY, professeur chercheur, cégep de Jonquière; Yves NADEAU, Technicien de recherche, cégep de Jonquière; Gilles SAVARD, directeur général et inventeur, Verrières Saguenay Lac St-Jean; Michael PAGÉ, Directeur général et Ingénieur, SIMU-K; Maurice DUVAL, directeur scientifique, Centre québécois de recherche et développement de l’aluminium (CQRDA).