L'Auto-édition & Nous #2 | Page 43

Pour savoir où les mettre, je vous suggère d’utiliser : – le Ramat de la typographie qui regroupe les systèmes typographiques du Canada, de la Belgique et de la France, il est synthétique et très didactique ; – ou pour une typographie franco-française, Le lexique des règles typographiques en usage à l’Imprimerie nationale à télécharger ici. Si vous séchez sur un cas délicat (écrit-on « L’envie de corriger mon roman m’a passé ou m’est passée » ?) vous avez toujours la possibilité d’aller poser la question sur des forums ou d’y lire la réponse qui a été apportée à une question proche de la vôtre : – le forum de etudes-litteraires.com peut être très utile ; – ou celui du Projet Voltaire, qui propose par ailleurs un certificat de qualité orthographique que de nombreux correcteurs ont passé. J’allais oublier la cerise sur le gâteau : en 1990, un décret a fixé de nouvelles normes orthographiques (hé oui, on peut désormais écrire « chariot » « charriot » !), mais il faut choisir celle que vous voudrez suivre : êtes-vous plutôt du genre « boursoufflé » ou « douceâtre » ? Tout est là. Une fois que vous vous êtes bien noué et dénoué le cerveau sur la correction, laissez reposer. Une semaine plus tard, reprenez votre texte. Malgré tout le soin que vous y aurez apporté, vous aurez la très désagréable surprise de découvrir encore une coquille dès la page 2. Il vous reste à reprendre vos outils et à recommencer. Travail de Sisyphe ? Oui, sauf que cette fois, il a une fin : au bout du deuxième ou troisième passage en correction, on se dit que l’imperfection fait partie du charme du roman… Et maintenant, ô surprise ! Vous trouvez que le prix que vous demande votre correcteur préféré pour la correction de votre dernier roman n’est pas si exorbitant, finalement. Claire Garand Écrivain-conseil 43