L'Auto-édition & Nous #2 | Page 27

Alexandra Perrier Avant de commencer, puisque cela est une nouveauté pour le magazine, précisons qu’à chacune des sorties, un auteur s’apprêtera à donner vie à l’un de ses personnages, principal ou secondaire. À travers ses questions, Florence nous offre la possibilité de mieux les connaître. Pour ce magazine, faisons connaissance avec Alexandra Perrier. Raconte-nous une journée type au sein de ton livre. Ma journée commence souvent par un bon footing, histoire d’éliminer les résidus de la soirée d’avant, régulièrement bien arrosée de gin-tonic, ma boisson préférée. Je file après en conférence de rédaction, à une interview ou au service archives du journal dans lequel je travaille, Actualités, pour les pages culturelles. Déjeuner sur le pouce ou avec mon collègue Edgar. L’après- midi se déroule la plupart du temps derrière mon ordinateur à taper de manière enragée sur son clavier pour rendre mes papiers à temps. Le soir, je suis souvent amenée à faire une expo, un théâtre ou finir un livre à chroniquer… quand je ne retrouve pas mes deux meilleures amies pour parler de nous et de rien ! Quelle est ta citation préférée ? « Sans imagination, l’amour n’a aucune chance. » Romain Gary. Bonjour, toi ! Comment tu t’appelles ? Et sais-tu pourquoi ton auteure a choisi ce nom ? Je m’appelle Alexandra Perrier. Mon auteure a choisi ce prénom parce qu’il dispose d’un diminutif, Alex, et que ces deux noms sont employés différemment dans le récit, selon l’humeur et la situation. Pour ce qui est du nom, Perrier, j’imagine que mon auteure l’a choisi parce que je décapsule assez vite dans la vie… Quelle est ta passion, et comment tu la fais vivre ? En tant que journaliste culture dans un quotidien, je suis évidemment aspirée par les arts et en particulier l’art moderne et la photographie. Avec quel autre personnage de fiction, hors de ton livre, pourrais-tu t’entendre ? Avec Leo Leike, le personnage masculin de Quand souffle le vent du nord de Daniel Glattauer, parce que tous les deux ont de l’humour, aiment jouer et savent écrire. D’où tu viens ? Tu as quel âge ? J’ai 30 ans et je suis parisienne. 27