L'Apostrophe Magazine n°2 | Page 31

PAGE 31 | SÉRIE Skam est une série destinée aux jeunes adultes, aux adolescents et traite de thèmes, sujets importants tel que l'homosexualité, la religion... Quels messages souhaitez-vous faire passer à travers la série ? La société norvégienne est à bien des égards en avance socialement sur de nombreux sujets par rapport à nous. Notre réalité est quelque plus âpre mais les grands thèmes sont les mêmes. La différence chez l’individu, les particularités sont souvent des raisons de rejets, d’ostracisassions. SKAMsous toutes ses déclinaisons aspire à promouvoir l’amour et le respect comme meilleur antidote à ces mots. C’est naïf, mais c’est diablement puissant. La scène que vous avez préféré tourner ? L’épisode OUIJA, tourné sur une seule journée a été assez merveilleux. Mais l’aventure SKAM FRANCE, dans son ensemble est et sera un moment charnière dans ma carrière. Je me suis battu de tout coeur malgré un timing insensé pour que le public apprenne progressivement à aimer ce crew. C’est ce qui est en train de se produire et cela me ravit. Vous avez réalisé des films en tant que premier assistant réalisateur en quoi réaliser une série comme Skam France est-il différent ? Il n’y en a pas. Il s’agit de raconter une histoire sur un temps délimité. La seule différence c’était qu’il y avait 5 filles quasiment constamment à l’écran et que le fait d’avoir 5 sœurs dans la vie m’a surement été d’une grande aide pour y voir plus clair et moduler les énergies ! La seule différence aussi c’était la charge émotionnelle assez exceptionnelle contenue dans cette histoire. J’en suis sorti complètement lessivé mais… heureux