la revue de la Maison des Potentiels - Mars 2015 mars 2015 | Page 12

Quand la vue se brouille… Et redevient normale naturellement
 - essai de décodage des troubles visuels C’est à l’école, en deuxième maternelle, que Luckas a eu son premier test de la vue. Le résultat qui m’a été communiqué était de 7/10 à l’oeil droit et il m’était conseillé d’aller voir un ophtalmologue. À l’époque, j’avais organisé un groupe de travail sur la vue. Myope depuis l’âge de 17 ans environ, je voulais comprendre pourquoi ma vue s'était brouillée et comment je pouvais à nouveau voir clair et tenter de comprendre de manière plus générale pourquoi on devient myope. Au sein de ce groupe de travail, nous avons notamment lu le livre de William Bates «Une vue parfaite sans lunettes ni traitement ou intervention». Bates expliquait , entre autres, que le fait de demander à quelqu’un de fixer un objet à distance, afin de tester sa vue, créait parfois chez la personne testée une distorsion. En effet, l’œil bouge en permanence et ce, naturellement. L’obliger à fixer pendant un certain temps un objet crée des troubles au niveau de la vision. Dans son livre, il déconseille fortement le port de lunettes car l’œil est maintenu dans une certaine position et finit par se figer et ne plus pouvoir bouger de manière naturelle en fonction de l’environnement (vue de près et de loin). Les lunettes, selon lui, ne font que renforcer le trouble visuel qu’elles sont censées corriger. Le témoignage d’une amie qui, enfant, avait retrouvé naturellement sa vue en ne portant pas les lunettes conseillées, m’a conforté dans ma décision de ne pas aller voir un spécialiste de la vue avec Luckas. suite page suivante >>> L'enfant aime poser des questions.
 Il n'est pas nécessaire - ni même possible - d'y répondre toujours. 
 En lui montrant que nous ne savons pas tout, nous permettons à son envie et sa curiosité de s'épanouir. 
 Si cela nous intéresse, nous pouvons l'accompagner dans la recherche des réponses. J’ai appris à cuisiner en regardant ma mère préparer le repas.  Je me souviens du plaisir qu’elle avait en le faisant, le soin qu’elle apportait à la présentation, la minutie dont elle faisait preuve lorsqu’il s’agissait de cuisson, le respect de chaque étape, le bruit, les odeurs, l’ambiance particulière dans la cuisine, sa concentration,…mélanger, goûter, apporter sa touche personnelle…et avoir la joie de servir. Moi aussi je voulais vivre ça !  Alors ma mère m’a appris les bases…ses bases…et nous avons cuisiné ensemble.  Très vite, elle m’a fait confiance et m’a laissée expérimenter. Portée par mon enthousiasme grandissant, j’ai lu beaucoup, j’ai imité, j’ai demandé (parfois même harcelé :-)) et en sortant certains gâteaux du four, j’ai également appris à accepter que les erreurs font partie du processus d’apprentissage. Aujourd’hui encore, j’aime essayer de nouvelles recettes, partager mes découvertes et faire plaisir à ceux que j’aime. J’apprends parce  que j’aime cuisiner…et j’aime cuisiner, parce-que j’apprends. Nous apprenons tous, tous les jours. Mariette 11 Pouvoir utiliser les savoirs, connaissances que l'on a appris, de pouvoir les mettre en pratique va nous permettre de les intégrer dans notre vie. Question: De quelle manière laissez-vous vos enfants faire leur propres expériences ?
 La revue de la Maison des Potentiels - Mars 2015