évasion
fly away
ّ
لنتحـلق
1. Vue du Musée Getty I
View of the Getty Museum
I
متحف غيتي، معلامً من معامل
I مديــنة لــوس أنجلوس
1
2
a
2. Los Angeles City Hall
Los Angeles City Hall I
I
مركز بلدية لـوس أنجلـوس
I "املعـروف بـ"سيتـي هول
utant le dire tout de suite,
à Venice Beach, l’une des
plages de Los Angeles, on
aime rire et on cultive l’art
d’être cool. Une attitude que
les Européens en goguette,
parfois trop engoncés dans
le carcan de leur longue histoire, peuvent avoir du
mal à comprendre. Ici, les choses changent à toute
vitesse, se font et se défont. Comme le boulevard
Abbot Kinney, infréquentable le soir il y a encore
cinq ans, devenu un paradis pour les bobos. Ici, rien
n’est sacré, sauf le skateboard. Pourquoi ? Parce ce
que c’est un véhicule métaphysique. En l’utilisant
on apprend vite que la vie se résume à des gestes
simples : prendre un peu d’élan et savoir tourner de
temps à autre. Peut importe qui vous êtes, personne
n’en n’a rien à faire. Vivez, soyez heureux avec les
autres, c’est tout ce que l’on vous demande. Alors
oui, on se sent bien vivre à Venice !
Wild Wild west
Mais Venice n’est pas Los Angeles, seulement une
de ses nombreuses facettes. La deuxième ville des
Etats Unis est vaste : 70 kilomètres du Nord au Sud,
50 kilomètres d’est en ouest, 4 millions d’habitants
pour la seule commune et prés de 19 millions pour
l’agglomération. En somme, un Wild Wild west où le
passé n’existe pas et où il est toujours possible de
réinventer. C’est ce que nous explique Roman Alonso, qui comme beaucoup, a quitté la Grosse Pomme
(New York) pour changer de vie. En 1998, il a quitté
son travail dans les relations publiques, s’est installé
en Californie et il reparti de zéro en fondant Commune avec Steven Johanknecht, Pamela et Ramin
Shamshiri, un collectif d’architectes et de designers
qui depuis 10 ans signe des endroits très remarqués
comme les restaurants Ammo, le Farmshop, ou
103
I 59
الغـزالــــة