Kiwi mag Kiwi mag #3 Novembre | Page 15

Quel conseil pourrais-tu donner ? Comment se passent les choses après ? Je n’ai pas vraiment de conseil à donner car chacun à un parcours et un vécu qui lui est propre. Mais je dirais que lorsqu’on a un projet et la motivation qui va avec rien ne peut nous arrêter. Bien entendu, on peut rencontrer des difficultés mais il faut essayer de trouver la force de passer outre pour arriver à ses fins. Les choses arrivent de façon assez soudaine et on n’y est pas préparé. On ne s’attend pas aux propositions qui en découlent, aux réactions du public… D’autant plus qu’on n’a pas vu l’émission nous même. On ne sait pas qu’elle a été notre image à l’écran. On découvre le résultat en même temps que les téléspectateurs. Alors on apprend, c’est comme un nouveau métier. Quelle est ta vision d'être issu de la banlieue ? Pour moi être originaire de la banlieue c’est clairement plus une force qu’une contrainte. Il y a tellement de richesses en banlieue, avec des cultures et des personnes d’horizons différents. Je ne dis pas qu’on a vécu dans la misère mais on n’a pas toujours eu tous les moyens mis à notre disposition, alors on se cassait la tête pour trouver des solutions. C’est très formateur et ça nous a permis de développer notre esprit. Envisages-tu de vivre de ta passion ? C’est justement la question que je me pose. Avoir une passion c’est bien mais il faut bien payer ses factures. Alors je réfléchis à comment bien faire les choses. Il faudra qu’un moment je saute le pas et prenne le risque car dans toute aventure il y a un risque. Il faut juste savoir le minimiser et anticper un peu la suite. Mais à un moment il faudra se lancer ! Et si tu devais ouvrir ta pâtisserie ?... A Drancy pourquoi pas ? (rire) Mais très certainement en banlieue p