Kanguq | Page 7

Histoire de notre coopérative / ᑯᐊᐸᑦᑕ ᐱᕙᓪᓕᐊᓂᕕᓂᖓ / Our Co-op History d’une enquête du ministère de la Santé, on s’aperçut que nombre d’Inuit souffraient de tuberculose et avaient besoin d’être hospitalisés plus au sud. Chaque foyer de la région de Puvirnituq était touché et, pour se protéger un tant soit peu, les Inuit qui vivaient dans les camps les plus distants se sont rapprochés de la communauté. Même si les Inuit de Puvirnituq étaient d’excellents trappeurs, cette pratique ne suffisait pas à couvrir leurs besoins de base. Leur seule autre source de revenus était la production de sculptures en pierre à savon, un commerce qui avait commencé quelques années plus tôt, après la visite de James Houston. Lucille et moi sommes restés à Puvirnituq avec la Compagnie de la Baie d’Hudson jusqu’à l’automne 1957. Durant notre séjour là-bas, nous avons travaillé avec les gens de Puvirnituq et ceux d’Akulivik, qui avaient déménagé à Puvirnituq après la fermeture du poste à Akulivik en 1951, pour améliorer leur sort à tous. Juani POV Novalinga et Tamusi Qumak, également employés par la Baie d’Hudson, nous ont énormément aidés à assurer le succès des programmes instaurés pour ce faire. À la fin de 1957, les vieilles dettes avaient été complètement remboursées et la plupart des gens avaient accès à un crédit auprès de la Compagnie de la Baie d’Hudson. Plus important encore, ils avaient mis de l’argent de côté pour chacun des camps et, grâce à ces fonds, avaient commencé à acheter des bateaux et de l’équipement de pêche. C’était un pas de plus vers l’autonomie dans l’exploitation des richesses naturelles. Tamusi Qumak a décrit cette période dans sa biographie, publiée chez Avataq. Après notre départ de Puvirnituq, le père Steinmann a aidé les Inuit à conserver et étendre les nouveaux programmes. Même s’ils se considéraient comme deux communautés distinctes, les gens de Puvirnituq et d’Akulivik travaillèrent ensemble à la mise sur pied de la Société des sculpteurs de Puvirnituq et, plus tard, de l’Association coopérative Simon Aliqu de Qikirtaruaq vend ses sculptures au magasin de la Compagnie de la baie, Puvirnituq mi-1950. ᓭᒪ ᐊᓕᖁ er3bDx3us/6 ᓴᓇᐅᒐᕐᒥᓂᒃ ᓂᐅᕐᕈᓭJᖅ ᑲᒻᐸᓂᒃᑯᓂ ᐳᕕᕐᓂᑐᕐᒥ !(%) ᐊᕐᕌᒍᖏᓐᓂ. Simon Aliqu of Qikirtaruaq selling his carving at the Hudson Bay Company store, Puvirnituq mid 1950s. et de la Caisse populaire. Les familles d’Akulivik ont continué d’utiliser Puvirnituq comme base jusqu’à la fondation, avec l’aide de la coopérative de Puvirnituq, de leur propre coopérative en 1975 à Akulivik. Ce qui m’a toujours impressionné, c’est la capacité de ces deux groupes à vivre ensemble de manière pacifique et à travailler main dans la main pour améliorer leur niveau de vie sans recevoir aucune subvention gouvernementale, de même que leur ouverture à essayer de nouvelles idées et méthodes. !*@)-u c5n8 Ñ v7Xi Gv7Xi4f5H s 4 fwyMs3ymK5 is[3[ui 4 ƒ5JxÇW7u, x3ÇAw9l do5 ˆo3tlQ5 s4fwMs3g[is5ht4 ƒ5Jxu is[3[ui4 N2Ño3uht4. w˜ ƒ5Jxü5g6 is[3[4 s 4 fxoMs3ym7u Ô Z l x6 !*$#-u, s4fwEx9Mo3uhi x3ÇAw5 x?t5 Wzh9 l ˆ7mb ryxi ÖƒNl wi9äAbso3hi s 4 fwv5 b iq 8 i 4 s 4 fxv5 b iq 8 i l is[3“5 W5nÌ3[sA8Ni3Xsgw8No3g5 mo5hQ5 s{?¬8î5 is[3tsctQo3bui4 xrmÔtQQxo3hQ5. !())w5 WQxo3tlQ5 swAw4ƒiC3bsJ5 c9lk0px[sᓲᒍᒻᒥᔪᑦ N2ÙtEo3iu7mb is[3[dtui4 kN[7u, x3 ñ C Mstctcy5ht 4 v7Xi 4 fi 4 !(#^ trCb3hA, v2Xi4f5 ñMcCu4 b3Cu is[3[ui4 xsM5yyMs3ymK5. „.†.¥-aiC3bs?Ms3g5, is?s8˜us/ s5ht 4 s 4 fwyoMs3ym7u J 5 is[ᕐ[lÏdtui4 !($%u, sNb3iJx2 raixi, ryxi Öµ5ãNᖅ xrmJA8Nq8Nu4 v7Xi 4 fi 4 Ì 4 fkz is[x E / sgw8NoMs3ym7uJ5