Kanguq | Page 19

Ce que j’ai appris en travaillant à la FCNQ cet été ᐃᓕᑦᓯᓚᐅᔪᔭᒃᑲ ᐃᓚᒌᓴᒃᑯᓂ ᐱᓇᓱᐊ3ᓱᖓ ᐅᐱ3ᖔᒥ What I learned during my summer job at the FCNQ Lydia Audlaluk ᓕᑎᐊ ᐊᐅᓪᓚᓗᒃ pour en faire une sauvegarde électronique. La plupart des livres et des documents, certains assez récents, d’autres très anciens, traitaient des Autochtones. Il m’arrivait de tomber sur une photo et des articles de mon grand-père publiés dans une revue. C’était agréable, car je découvrais ce en quoi il croyait et comment il avait contribué au mouvement coopératif. Bonjour! Je m’appelle Lydia Audlaluk. Je viens d’Ivujivik, au Québec, mais je vis en ce moment à Sainte-Anne-de-Bellevue. J’ai obtenu mon diplôme d’études secondaires en juin 2012 à l’école Nuvviti. J’ai ensuite étudié pendant quatre sessions en sciences sociales au collège John Abbott. Il me reste encore une session à passer pour obtenir mon diplôme d’études collégiales. Lorsque j’aurai mon DEC, j’aimerais poursuivre mes études, mais je ne sais pas vraiment dans quelle discipline. Parmi les différents cours que j’ai suivis au cégep, c’est la psychologie qui m’a le plus accrochée, alors je pense emprunter cette voie, à moins que de nouveaux champs d’intérêt surgissent d’ici là. Je voulais passer l’été à Montréal et j’avais besoin d’un travail d’été. Avec l’aide de Jason Annahatak, directeur du service postsecondaire, j’ai trouvé un emploi étudiant à la Fédération des coopératives du Nouveau-Québec (FCNQ) comme stagiaire pour l’été. Il m’a semblé que c’était une belle occasion pour moi de travailler dans un environnement administratif, alors j’ai postulé sans hésiter. J’ai commencé à travailler à la FCNQ le 2 juin et ce fut une expérience des plus enrichissantes. J’ai travaillé dans une bibliothèque et centre de documentation où j’avais la tâche d’organiser les livres et les documents par ordre chronologique et alphabétique. J’époussetais et nettoyais les documents, les manipulais avec soin, les étiquetais et saisissais l’information les concernant dans une base de données spéciale. Il m’arrivait de m’installer sur une chaise pour lire une des monographies. Je ne voyais pas le temps passer! Il m’arrivait aussi de numériser certains documents Avant de travailler à la Fédération, j’ignorais comment la fédération avait commencé, mais j’ai appris pendant cet été-là que le peuple inuit avait fait beaucoup d’efforts pour en arriver où il est aujourd’hui, pour avoir cette fédération qui est devenue pour lui un levier de développement communautaire important. J’en ai non seulement appris sur le développement du mouvement coopératif, mais aussi sur l’histoire des Inuits. J’ai parcouru beaucoup de textes sur les légendes inuites et découvert beaucoup de journaux et revues autochtones différents dont certains remontaient aussi loin que les années 1960. La FCNQ a un grand nombre d’ouvrages et de documents qui proposent une variété de textes : des romans littéraires sur les Inuit jusqu’à des livres de Platon. En plus d’apprendre beaucoup en travaillant à la bibliothèque, j’ai aussi appris de ma superviseure, Lisa. J’ai pu constater à quel point elle se passionnait pour les livres, particulièrement ceux sur l’his ѽ