Ce que j’ai appris en travaillant à la FCNQ cet été
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What I learned during my summer job at the FCNQ
Lydia Audlaluk
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pour en faire une sauvegarde électronique.
La plupart des livres et des documents,
certains assez récents, d’autres très anciens,
traitaient des Autochtones. Il m’arrivait
de tomber sur une photo et des articles de
mon grand-père publiés dans une revue.
C’était agréable, car je découvrais ce en
quoi il croyait et comment il avait contribué au mouvement coopératif.
Bonjour! Je m’appelle Lydia Audlaluk. Je
viens d’Ivujivik, au Québec, mais je vis en
ce moment à Sainte-Anne-de-Bellevue. J’ai
obtenu mon diplôme d’études secondaires
en juin 2012 à l’école Nuvviti. J’ai ensuite
étudié pendant quatre sessions en sciences
sociales au collège John Abbott. Il me reste
encore une session à passer pour obtenir
mon diplôme d’études collégiales. Lorsque
j’aurai mon DEC, j’aimerais poursuivre
mes études, mais je ne sais pas vraiment
dans quelle discipline. Parmi les différents
cours que j’ai suivis au cégep, c’est la psychologie qui m’a le plus accrochée, alors je
pense emprunter cette voie, à moins que
de nouveaux champs d’intérêt surgissent
d’ici là.
Je voulais passer l’été à Montréal et
j’avais besoin d’un travail d’été. Avec l’aide
de Jason Annahatak, directeur du service
postsecondaire, j’ai trouvé un emploi étudiant à la Fédération des coopératives du
Nouveau-Québec (FCNQ) comme stagiaire pour l’été. Il m’a semblé que c’était une
belle occasion pour moi de travailler dans
un environnement administratif, alors j’ai
postulé sans hésiter.
J’ai commencé à travailler à la FCNQ
le 2 juin et ce fut une expérience des plus
enrichissantes. J’ai travaillé dans une
bibliothèque et centre de documentation
où j’avais la tâche d’organiser les livres et
les documents par ordre chronologique
et alphabétique. J’époussetais et nettoyais
les documents, les manipulais avec soin,
les étiquetais et saisissais l’information
les concernant dans une base de données
spéciale. Il m’arrivait de m’installer sur une
chaise pour lire une des monographies. Je
ne voyais pas le temps passer! Il m’arrivait
aussi de numériser certains documents
Avant de travailler à la Fédération,
j’ignorais comment la fédération avait
commencé, mais j’ai appris pendant cet
été-là que le peuple inuit avait fait beaucoup d’efforts pour en arriver où il est
aujourd’hui, pour avoir cette fédération qui
est devenue pour lui un levier de développement communautaire important. J’en
ai non seulement appris sur le développement du mouvement coopératif, mais
aussi sur l’histoire des Inuits. J’ai parcouru
beaucoup de textes sur les légendes inuites
et découvert beaucoup de journaux et
revues autochtones différents dont certains
remontaient aussi loin que les années 1960.
La FCNQ a un grand nombre d’ouvrages
et de documents qui proposent une variété
de textes : des romans littéraires sur les
Inuit jusqu’à des livres de Platon.
En plus d’apprendre beaucoup en travaillant à la bibliothèque, j’ai aussi appris
de ma superviseure, Lisa. J’ai pu constater
à quel point elle se passionnait pour les
livres, particulièrement ceux sur l’his ѽ